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Mercato hivernal : L’exode des joueurs algériens vers la Libye

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Mouad Haddad USM Khenchela JS Kabylie CR Belouizdad

Quand la ligue 1 Mobilis « bétonne » le championnat libyen.

Ibrahim Hachoud (Al Hilal), Mouad Haddad (Ahly Benghazi) et Moussa Benzaid (Al Souihli) quittent le championnat algérien pour s’expatrier en Libye où, semble-t-il, ils bénéficient de meilleures conditions financières. Les défenseurs axiaux de l’USM Khenchela, le CR Belouizdad et la JS Kabylie vont découvrir un challenge qui a souvent attiré joueurs et entraîneurs algériens. Les plus connus de tous à s’être installés là-bas ces dernières saisons sont Djerrar et Zakarian Mannsouri. Cet exode n’avait rien d’une expérience professionnelle mais surtout un moyen de gagner plus d’argent dans un pays où les dollars coulent à flot.
C’est un peu comme l’Arabie Saoudite, le football en moins. Le football libyen traverse en effet une grave crise depuis deux décennies. La sélection libyenne n’apparaît plus dans les plus grands événements continentaux et les clubs libyens se contentent de quelques tours de piste dans les deux principales épreuves de la CAF pour ensuite disparaitre.

On ne pourra pas dire que le trio de défenseurs qui vient de rejoindre l’élite libyenne de football soit inspiré par la quête d’un palmarès. Cette expérience devrait plutôt profiter à leurs nouveaux clubs pour redorer leur blason. Le championnat libyen peut, à terme, redevenir une destination privilégiée pour les meilleurs talents du continent pourvu que les dirigeants du football local assurent le cadre idéal pour l’expression de ces footballeurs. L’apport progressif des joueurs africains donnera plus de motivation à la jeunesse libyenne qui rêve de voir de nouveaux Tarek Taieb, Chouchane où Mesrati. L’arrivée de techniciens étrangers ne manquera pas non plus de faire progresser ces équipes et, allant, offrir à la sélection libyenne un réservoir capable de rivaliser avec les meilleurs en Afrique.

L’absence des Chevaliers de la Méditerranée de la phase finale de la CAN depuis 2012 renseigne sur le fossé qui s’est creusé. Dans un pays où le souffre des armes de la guerre est encore omniprésent, il serait peut-être temps que le football joue son rôle de fédérateur. En comptant sur la collaboration des joyaux de la planète Afrique.

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