L'incontournable du football africain

MC Oran : Trente ans que cela dure !

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]

La saison de tous les échecs. C’est l’impression chez les supporters des hamraouas au lendemain de l’élimination du MC Oran en coupe d’Algérie face à l’USM Harrach, vendredi soir à Oran.

Un sentiment de honte et de colère envers un ensemble d’El Hamri plus que jamais promis à jouer pour le maintien. À la fin de la rencontre contre le club banlieusard, le revenant coach Abdelkader Amrani a été des plus clairs : » il faudrait bien se concentrer sur le sauvetage de ce que peut être sauvé. », dira-t-il après avoir constaté que son équipe manque de tout.

Et ce n’est pas seulement l’équipe qui va mal. Les autres démembrements du club parrainé par Hyproc sont dans un tel état de déliquescence que le temps semble propice à un changement en profondeur. À quelques minutes du coup d’envoi de la confrontation face à l’USM Harrach, Amrani dut abandonner l’idée d’incorporer son défenseur central Kerroum qui, à l’heure, était suspendu. Le secrétaire de l’équipe était-il au courant ? En tout cas, la défaite sur tapis vert a été évitée et un scandale supplémentaire contourné par on ne sait quel miracle.

Cela dénote de la parfaite désorganisation d’un club, qui a dépensé beaucoup depuis l’arrivée en 2023 de l’entreprise pétrolière, mais qui a tout perdu.

Le CA critiqué

Si techniquement, la formation d’El Bahia n’assure pas les résultats réclamés par les supporters, malgré un recrutement tous azimuts durant les deux dernières sessions de transfert en Algérie, sur le plan de la gestion, on est loin de satisfaire aux normes d’un club professionnel. Le PCA Chakib Ghomari et ses collaborateurs font partie des meilleurs cadres de la société de transport des produits pétroliers. Pourtant, en héritant de la responsabilité de gérer un club de football, cette « excellence » a comme fondu dans la médiocrité d’un système imposé au football qui n’autorise aucune chance à la compétence. À moins, bien sûr, que les préposés aux affaires du club oranais se soient vraiment rendus compte que le football est la meilleure voie pour faire fortune…

En tout cas, la DG d’Hyproc a déclenché sa petite enquête pour savoir où sont passés les 450 milliards de centimes investis par l’entreprise pétrolière dans le fonctionnement du MCO. Un chiffre énorme qui ne peut servir uniquement à payer les employés, les joueurs en particulier, pour un travail qui se fait mal ou ne se fait pas du tout. Le cas du joueur Yanis Hamache qui touchait le plus gros salaire du championnat algérien sans disputer la moindre minute avec son équipe depuis son transfert du Portugal est effarant. Voilà un exemple de dilapidation des finances publiques sur un secteur, le football en l’occurrence, qui ne rapporte rien mais qui continue à servir des circuits informels (managers et autres) que les dirigeants de ces clubs abreuvent.

Le DG d’Hyproc attentif

La décision du DG d’Hyproc de se faire aider par un conseiller sportif (l’ancien manager général Lamine Kebir a été sollicité pour le poste) est-elle suffisante pour mettre « hors jeu  » les magouilleurs de tout bord ?
La présence de Mourad Meziane comme nouveau manager sportif n’a pas, pour le moment, empêché au MC Oran d’aller chercher durant le dernier mercato hivernal des joueurs peu compétitifs dans leurs anciens clubs et surtout que le nouvel entraîneur Abdelkader Amrani n’a pas réclamé. À mi-chemin d’une saison qui s’annonce blanche, les supporters hamraouas guettent. En faisant le vœu que le MCO se refait une petite santé dès la reprise du championnat dès mercredi prochain lorsque Amrani et ses troupes iront à Béchar affronter la JS Saoura.

les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV

             
DMCA.com Protection Status