C’est une véritable bombe dans le camp des Champions d’Algérie 2023-2024. Youcef Belaili, meilleur buteur et meilleur passeur du Mouloudia d’Alger n’ira pas au bout de son contrat.
L’international algérien qui avait mis une clause libératoire lui permettant de quitter le MC Alger en cas de sollicitations de l’étranger a fait savoir qu’il met à à son aventure avec le club Algerois.
Un salaire extravagant décourage Hadj Redjem
Dimanche soir, le père du joueur, et aussi son manager attitré, s’est déplacé à Alger pour écouter les offres de la direction Mouloudéenne. Le salaire de son fils Youcef estimé officiellement à 7 millions de dinars n’était plus le plus élevé depuis que le MCA a engagé Zakaria Draoui dont les émoluments s’élèveraient à 8,5 millions de dinars. Le camp Belaili demandait un salaire plus élevé. Ce que Hadj Redjem a accepté n’était les extravagances des Belaili qui mettront à profit la pression des fans Mouloudéens pour mettre la barre très haut.
Selon des recoupements, Belaili qui était en contact avec le président de l’ES Tunis Hamdi Meddeb a réclamé 11 millions de dinars mensuels pour la seconde saison de son contrat. Hadj Redjem a conditionné l’attribution de ce salaire par la prolongation du bail de deux saisons supplémentaires. Ce que le camp Belaili a refusé ouvrant la voie à un départ inébranlable.
Meddeb met 500 mille euros dans la cagnotte
Hadj Redjem, conscient que le joueur a déjà pris sa décision de partir a fini par accepter de négocier avec les responsables du club tunisien. Ce dernier a d’abord mis sur la table 200 mille euros pour récupérer Belaili alors que le MCA réclamait 1 million d’euros. La négation dureront deux jours. Et ce mercredi, les deux parties ont fini par trouver un accord pour la libération de Youcef Belaili au prix de 500 mille euros payables en une seule tranche.
C’est cette condition qui retarde l’annonce du transfert du joueur Algérien à l’ES Tunis. Belaili a même cherché à intervenir auprès de Hadj Redjem qui a refusé toute autre négociation.
Belaili évoque les pressions
Parti donc pour une nouvelle aventure Tunisienne pour son fils certainement plus rentable, Hafid Belaili confirme qu’il est un fin négociateur. Un chasseur de primes. Et alors qu’il a expliqué que l’offre Mouloudéenne l’été dernier était la moins bonne mais qu’il l’a acceptée pour montrer sa loyauté envers un club qui l’a toujours sollicité pour avoir les services de Youcef Belaili, voilà qu’il remet une couche en affirmant que son fils a souffert durant toute la saison passée au sein du MCA.
Les pressions venant de partout seraient alors les raisons de ce départ consommé depuis quelques mois déjà. L’hiver dernier, des informations confidentielles avançaient un accord entre Belaili et le club phare de Tunis. Cela se passait juste après le retour de la CAN en Côte d’Ivoire. Belaili n’avait plus la tête en Algérie, encore moins au Mouloudia d’Alger où son niveau a subitement dégringolé. C’est en somme l’histoire d’un passage éclair d’un footballeur de génie qui, malheureusement, dont la carrière est gérée par un maquignon.