De passage sur une émission télévisée, Mustapha Hadji a parlé de la sélection marocaine. Pour l’ancien Lion de l’Atlas, Vahid Halilhodžić était trop dur avec les joueurs. Ce qui lui a valu un certain manque de motivation des joueurs sous sa direction.
Mustapha Hadji est une ancienne gloire du football marocain. Après sa carrière de footballeur, il a suivi la formation et est devenu entraîneur. Alors que Vahid Halilhodžić était le sélectionneur du Maroc, Mustapha Hadji occupait la fonction du sélectionneur adjoint. Alors qu’il était de passage sur une émission d’une chaîne de télévision française, l’ancien milieu de terrain a d’abord félicité l’équipe pour avoir battu la Belgique. « On savait que ce serait difficile dans ce groupe, mais on s’en sort bien. Face à la Croatie, on n’y a peut-être pas cru assez. Mais contre la Belgique, c’était magnifique », a-t-il d’abord lancé.
L’ex-international marocain a expliqué que le départ de son ancien patron a libéré les joueurs. « Ce n’est pas que je lui en veux à Vahid, mais après son départ, les joueurs se sont libérés. Quand tu es un joueur de football et que tu vas à l’entraînement sans avoir l’envie… Vahid, c’est très dur. Trop de discipline tue la discipline. À force, tu perds les joueurs, tu perds tout le monde quand tu es trop dur. C’est très dur de lui parler. Je lui donne énormément de respect parce que j’ai beaucoup appris avec lui. Mais sur le plan humain, c’est compliqué dans le management. C’est vraiment très dur. Vahid est resté sur le football des années 1980 ou 1990 donc c’est difficile pour cette génération. À un moment donné, il faut qu’il soit flexible et qu’il prenne sur lui. C’est le problème de Vahid », a affirmé Mustapha Hadji.
Pour Hadji, cette génération emmenée par Ashraf Hakimi peut faire mieux que la génération 1998. « Il y a des joueurs d’expérience comme Ziyech ou Saïss. Hakimi joue à un très haut niveau. Certains ont déjà fait une Coupe du monde, ils savent à quoi s’attendre. S’ils veulent rester dans l’histoire, ils ont tout un peuple derrière eux et ils en sont conscients », a souligné Mustapha Hadji.