La rencontre de football entre la France et Israël, prévue dans les prochaines semaines, fait l’objet de vives polémiques sur la localisation du match au stade de france.
La France insoumise (LFI) a demandé l’annulation pure et simple du match, craignant que son maintien puisse provoquer des réactions hostiles et alimenter les tensions en raison du conflit israélo-palestinien. Pour LFI, le football, en tant que vecteur symbolique et populaire, ne doit pas être un terrain où s’exacerbent les divisions politiques, et annuler la rencontre serait une marque de respect envers les sensibilités internationales.
Face à cette demande, le Rassemblement national (RN) a proposé une alternative : délocaliser le match en Corse. Selon le RN, cette solution permettrait de préserver l’événement sportif tout en minimisant les risques de débordements. Pour le RN, la Corse, moins exposée aux manifestations de grande ampleur que les villes métropolitaines, pourrait être un lieu approprié pour accueillir le match. Cette idée vise ainsi à concilier la tenue de la rencontre avec les impératifs de sécurité, tout en permettant aux joueurs de défendre leurs couleurs dans un climat plus serein.
Cependant, cette proposition de délocalisation n’a pas convaincu tout le monde, à commencer par Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat. Retailleau a fermement refusé l’idée d’un transfert du match, estimant que cela enverrait un mauvais signal et pourrait être interprété comme un renoncement face aux pressions politiques. Il défend le maintien de la rencontre en métropole au stade de france, disant que le sport doit rester un domaine de neutralité. Pour lui, délocaliser le match serait contraire aux valeurs du football, qui doit pouvoir se dérouler librement malgré les contextes géopolitiques.