Ce mercredi 26 novembre 2025, l’Emirates Stadium a été le théâtre d’un choc très attendu entre deux entraîneurs issus de la même école : Mikel Arteta et Vincent Kompany, tous deux anciens disciples de Pep Guardiola.
Et dans ce duel tactique très scruté, c’est l’Espagnol qui est sorti grand vainqueur, guidant Arsenal vers un succès éclatant (3-1) face au Bayern Munich.
Arteta plus pragmatique, plus incisif
Face à un Bayern réputé pour son pressing intense et sa volonté d’imposer un football vertical, Arteta a choisi le pragmatisme. Son Arsenal, bien organisé, a laissé le ballon lorsque nécessaire, se montrant redoutable dans les transitions rapides. Le plan a parfaitement fonctionné : les Gunners ont puni les erreurs bavaroises avec un réalisme clinique.
Dès la première période, Arsenal a pris l’ascendant grâce à une maîtrise du tempo et une gestion intelligente de la profondeur. Les déplacements entre les lignes et la mobilité des attaquants ont constamment mis en difficulté la charnière de Kompany. En quête de continuité après une série impressionnante d’invincibilité, a cette fois été dépassé. Son Bayern, fidèle à ses principes offensifs, a laissé trop d’espaces dans son dos, un cadeau que l’Arsenal d’Arteta n’a pas manqué d’exploiter.
Malgré une égalisation juste après l’ouverture du score, les Munichois n’ont jamais semblé totalement en mesure de revenir. Les ajustements tactiques du coach belge n’ont pas suffi à enrayer les vagues londoniennes, et la maîtrise des Gunners s’est imposée comme une évidence.
Un duel d’école, un vainqueur clair
Ce face-à-face avait des airs de cours magistral entre deux héritiers de Guardiola, chacun ayant façonné son style à partir des enseignements du maître. Mais ce soir, l’élève le plus inspiré était Mikel Arteta. Plus lucide, plus efficace et mieux préparé, l’Espagnol a remporté son duel avec brio. Cette victoire pourrait compter dans la dynamique d’Arsenal, qui confirme sa montée en puissance dans cette phase de groupes de la Ligue des Champions. Pour Kompany, en revanche, ce revers rappelle que même les meilleures séries prennent fin, et qu’il reste du travail pour stabiliser un Bayern encore capable du meilleur comme du moins bon.
Un message fort envoyé à l’Europe
En s’imposant 3-1 face à l’un des clubs les plus réguliers du continent, Arsenal envoie aussi un signal puissant : les Gunners sont mûrs pour jouer les premiers rôles. Et Mikel Arteta, ce soir, a prouvé qu’il pouvait dominer ses pairs, même ceux issus du cercle le plus prestigieux du football moderne. Ce duel des disciples est ainsi terminé. Le maître du soir s’appelait Mikel Arteta.
