A peine trois journées se sont écoulées que le championnat de Ligue 1 Mobilis est déjà à deux entraîneurs qui ont sauté. Et ce n’est que le début comme l’est souvent la tradition.
Avant même le coup d’envoi de la saison 2024/2025, la Ligue 1 a déjà connu le départ de son premier entraîneur. Il s’agit de Tahar Chérif El-Ouazzani qui avait pourtant entamé le travail de préparation de l’intersaison avec la JS Saoura.
La direction du club du sud-ouest n’a pas beaucoup communiqué à ce sujet, se contentant de confirmer sur son site qu’il y a eu une séparation à l’amiable entre les deux parties, sur demande de Chérif El-Ouazzani pour des raisons personnelles. Auxquelles a accédé le directoire qui gère le club.
Bien qu’énigmatique, le départ de l’enfant d’El-Bahia, ce départ est comptabilisé car il y a eu un contrat de signé entre les deux parties et que jusqu’à maintenant, les dirigeants n’ont toujours pas désigné un nouvel entraîneur.
D’ailleurs, les fans du club ont pesté contre le staff provisoire composé du duo Mustapha Djalti et Lakhdar Lakhdari, qui, à leurs yeux, n’a pas su gérer la seconde mi-temps contre l’olympique Akbou qui renversé la vapeur en l’emportant dans le temps additionnel, alors que les sudistes ont longtemps mené à la marque.
Le deuxième coach dont le départ était prévisible depuis l’été, c’est bien Youcef Bouzidi qui a pourtant contribué à sauver l’équipe d’une relégation certaine, même si plusieurs dirigeants et une bonne frange des supporters du MC Oran ne l’entendirent pas de cette oreille.
Après le semi-échec face à l’ASO Chlef le week-end dernier, Bouzidi a fait ses valises et quitté Oran. Plusieurs noms ont alors circulé, dont ceux d’Hubert Velud et d’Éric Chelle, mais c’est ce dernier qui tiendrait le bon bout du fil.
En attendant à ce que le conseil d’administration, voire l’assemblée générale de la société par actions finissent par trancher, l’intérim sera assuré par le directeur technique sportif (DTS) Abdelkrim Benaouda et Bouaza Krachaï, l’entraîneur de la réserve ainsi que Réda Acimi, le coach des gardiens.
A cette allure, le championnat de cette saison risque d’être comme ses prédécesseurs où la valse des entraîneurs a été effrénée. Et ce n’est pas tout, en Ligue 2 (LNFA), quatre entraîneurs ont déjà jeté l’éponge, à savoir : Mourad Kharouf (RC Kouba), Rahmani Bouziane (JSD Jijel), Fayçal Kebbiche (RC Arba) et Majdi El-Kourdi (CA Batna).
C’est dire que le ‘’fléau’’ de l’instabilité touche toutes les divisions sans exception et entrave tout travail de (re)construction d’une équipe compétitive à moyen et encore moins à long terme.
Les entraîneurs de la Ligue 1 après 3 journées
