La CAN est un ciel illuminé par la brillance de nombreuses Blacks Stars. Des étoiles aussi scintillantes les unes que les autres, qui ont donné un éclat impactant à cette compétition internationale. Une constellation initiée par le légendaire Charles Kumi Gyamfi, fondateur de l’empire du Ghana du football.
Charles Kumi Gyamfi
Lorsque le Ghana réalise le doublé dès ses deux premières participations en 1963 et 1965, c’est lui qui est à la baguette. Sur la touche, élu meilleur entraîneur de ces deux éditions, Charles Kumi Gyamfi est le technicien qui a donné aux Ghanéens leurs premiers titres continentaux.
CKG a particulièrement su faire jouer cette formation de génies. Un fabuleux collectif composé en l’occurrence de Wilberforce Mfum et Ben Acheampong, co-meilleur buteur de la CAN 1965 avec l’Ivoirien Eustache Manglé et son compatriote Osei Kofi, meilleur joueur du tournoi.
Opoku Afriyie, Karim Abdul Razak
Après ses succès, Kumi Gyamfi sera remplacé 5 sélectionneurs qui ne parviendront pas à redonner au Ghana sa grandeur. Carlos Alberto Parreira, Karl-Heinz Marotzke, Nicolae Nicuşor Dumitru, Karl-Heinz Weigang et Sampaio échoueront tous devant ce défi que le local Fred Osam-Duodu relèvera à la perfection.
Grâce notamment aux grands Karim Abdul Razak et Opoku Afriyie, meilleur joueur et buteur de la CAN 1978 avec 3 réalisations, dont les deux de la finale contre l’Ouganda, il succédera à son successeur. Kumi Gyamfi, le retour, vainqueur en 1982 de son troisième titre continental.
George Alhassan et Abedi Pelé
Cependant, pour son come-back sur le banc de la sélection Ghanéenne, CK Gyamfi ne fera pas que gagner. Grâce à lui, le monde découvrira George Alhassan, meilleur buteur de la CAN 1982, et surtout Abedi Pelé, le meilleur footballeur Ghanéen de tous les temps. Triple Ballon d’or africain en 1991, 1992 et 1993, le numéro 10 qui sur un corner, offrira à la France, à Marseille et à Basile Boli contre le Milan AC, le but unique de leur première et toujours dernière Ligue des Champions en 1993.
Ayew, l’héritage de Pelé
Lorsqu’on surnomme un athlète Pelé, ce n’est jamais pour rien. Abedi Ayew était un immense talent, le frère de Kwame Ayew, superbement passé par le Boavista au Portugal, médaillé de Bronze aux J.O de 1992, et le père d’André et Jordan Ayew. Deux noms mythiques désormais de l’histoire de la nation d’Anthony Baffoe, Stephen Appiah, Samuel Kuffour et autres Anthony Yeboah.
En effet, même s’ils n’ont pas été champions d’Afrique comme leur paternel, André et Jordan, anciens de l’OM eux aussi, ont magnifiquement porté le maillot blanc. DD l’aîné un peu plus, puisque champion du monde U20 en 2009 et quart-de-finaliste du Mondial 2010, il a joué deux finales de Coupe d’Afrique en 2010 et 2015. Un passé tristement célèbre qu’il a connu au sein d’une génération dorée composée de superstars telles que Michael Essien, Sulley Muntari et Gyan Asamoah.
Source : Africafootunited.com