Dans une bibliothèque sportive loin d’être fournie, un ouvrage consacré au Doyen des clubs algériens, le Mouloudia d’Alger, signé Nourreddine Louhal, n’est jamais de trop. Un livre qui tombe à pic après la consécration en championnat.
Il n’y a pas meilleure période que l’été pour plonger dans la lecture, surtout lorsqu’il s’agit de revisiter celle du Mouloudia d’Alger qui coïncide avec la consécration du club dans le championnat d’Algérie de la saison 2023/2024. ‘’La légende du Doyen’’, c’est l’intitulé choisi par Nourreddine Louhal pour signer un livre publié en 2021, mais qui prend toute sa dimension à quelques jours de la célébration du 103ème anniversaire de la naissance du vieux club algérois.
Déjà auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels ‘’Chroniques algéroises’’ (2011), ‘’Sauvons nos salles de cinéma’’ (2013), ‘’Les jeux de notre enfance’’ (2013), ‘’Turarin nntamzi negh (traduit du français vers le Tamazight, 2014), ‘’Intantanés sur une époqu’’ (2015), ‘’Alger la blanche. Contes, légendes et boqalat’’ (2017), ‘’Alger la mystique. Ziyarat autour des fontaines’’ (2018) et ‘’Sauvons nos salles de cinéma. Acte II, Si nos salles de cinéma m’étaient comptées’’ (2019), Nourreddine Louhal s’est attaqué cette fois au sport, et au football en particulier à travers le Mouloudia. Un club chevillé à son cœur et à son corps, reconnait l’auteur avant même le préambule.
Sans prétention aucune, Louhal présente son modeste ouvrage comme un almanach de souvenirs qui témoignent des ‘’jours heureux’’ et de ‘’l’Authentique’’ Mouloudia d’hier. Un récit foisonnant de flash-backs, de repères, d’histoires, de témoignages, de portraits, de dérision, de profondeur civilisationnelle que la légende du MCA a su entretenir durant plus d’un siècle de vie.
Le natif de la Casbah, qui a fait de sa ville, Alger, son creuset littéraire a réussi à rendre hommage et arroser de sa belle plume le vécu Mouloudéen, dans toute sa dimension socioculturelle, et même au-delà.
Le Mouloudia d’Alger n’a jamais été un club ordinaire, et Louhal le confirme à travers son livre comme le rappellent les murs de la cité peints de fresques à la mémoire des hommes qui ont fait son histoire éblouissante. A lire, et à faire lire pour le chic et la civilité de ce qu’est le Doyen.