A un mois de la CAN 2025, le stade Al Barid de Rabat a rencontré de sérieux problèmes d’étanchéité jeudi 13 novembre, lors du match de barrage entre le Cameroun et la RD Congo.
Des infiltrations d’eau ont touché les tribunes, affectant les supporters, les invités de prestige et la presse. Les conditions sur place ont été si difficiles qu’il a été presque impossible de terminer la rencontre normalement, révélant des défis techniques dans la finition de certaines infrastructures.
فضيحة مدوية أمس في الرباط.. شوية مطر كشفت طبيعة الأشغال في ملعب البريد المعني باستضافة كأس افريقيا، هذه هي النتيجة لما تحاول تدارك التأخر لتجنب التأجيل، أيضا وجب الإشارة إلى نوعية المواد المستعملة في التسقيف و التغطية (قماش، بلاستيك). pic.twitter.com/0qGZkQztHz
— Belkacem (@belkacem_bnl) November 14, 2025
À un mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue du 21 décembre au 18 janvier, ces incidents soulignent l’importance de poursuivre les vérifications et les ajustements avant le lancement de la compétition.
🇲🇦 Le stade d’Al Barid (Rabat) a connu hier plusieurs défaillances à cause d’intempéries 😬
— LE TRUC ? (@letrxc) November 14, 2025
Ce stade accueillera cet hiver plusieurs nations lors de la CAN, dont la RD Congo 🇨🇩, le Bénin 🇧🇯, l’Ouganda 🇺🇬 ou encore la Tanzanie 🇹🇿 pic.twitter.com/N80l5JkS5R
Des ouvriers exposés à des risques
Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent les conditions de travail sur certains chantiers de stades. Les ouvriers interviennent parfois en hauteur sans protection complète, ce qui a malheureusement conduit à un accident mortel : un ouvrier est décédé après une chute alors qu’il nettoyait la façade du stade Ibn-Batouta de Tanger.
Ces situations rappellent la nécessité de garantir une sécurité maximale sur tous les sites en cours de préparation pour la CAN 2025.
⛔️ Et si on parlait des choses qui fâchent !⚠️
— Fouad Cmoi (@Fouad6emeCompte) November 14, 2025
📍Grand Stade de Tanger, un ouvrier sans le moindre équipement : ni harnais, ni casque ou chaussures de sécurité, c'est inadmissible ⛔️
Un ouvrier, Allah yrahmou, est tombé avant hier de cette hauteur…@FRMFOFFICIEL @MIEPEECMAROC pic.twitter.com/U2Q0Lr6ye6
La presse ferme les yeux
Alors que la presse internationale a largement dénoncé les conditions de travail lors du Mondial 2022 au Qatar, elle reste très discrète sur les risques auxquels sont exposés les ouvriers marocains. Les images et vidéos montrant des travailleurs intervenant sans protection suffisante ou en hauteur ont suscité très peu de couverture médiatique. Même les problèmes d’étanchéité du stade Al Barid, qui ont perturbé un match officiel, ont été largement ignorés. Cela illustre une certaine mesure à géométrie variable lorsqu’il s’agit de critiquer ou de mettre en lumière les défaillances du Maroc dans l’organisation de ses infrastructures.
