L’après CAN 2023 semble sourire à la Côte d’Ivoire qui a opté pour une ouverture sur l’Afrique pour les nations désireuses accueillir leurs adversaires en raison de l’absence de stades non homologués.
Si l’Algérie avait tenté durant quelques mois avant le CHAN 2022 d’ouvrir ses stades pour plusieurs sélections du continent pour venir préparer cette joute réservée aux joueurs locaux, la Côte d’Ivoire, elle, est bien partie pour supplanter le Maroc jusqu’ici une destination privilégiée pour les nations ne disposant pas de stades homologués.
L’après CAN 2023 semble sourire au pays des Eléphants champions d’Afrique qui a opté pour une diplomatie sportive payante en ouvrant ses beaux stades de la CAN à plusieurs sélections nationales du continent pour accueillir leurs matchs à ‘’domicile’’.
C’est ainsi que durant le mois d’octobre dernier, pas moins de six rencontres ont eu lieu dans la capitale Abidjan, réparties entre les stades Félix Houphouët-Boigny, totalement rénové pour les besoins de la CAN 2023, et le nouveau temple d’Alassane Ouattara d’Embe.
Les matchs Burkina Faso – Burundi, Bénin – Rwanda, Guinée – Ethiopie, Burundi – Burkina Faso, Comores – Tunisie et Ethiopie – Guinée ont tous eu lieu dans ces deux stades, en attendant le mois de novembre où quatre autres matchs sont déjà au programme dans le cadre des éliminatoires de la CAN TotalEnergies – Maroc 2025, avec : Tchad – Sierra Leone, Burundi – Malawi, Bénin – Nigéria et Guinée – RD Congo, après le match d’aujourd’hui entre le Bénin et le Togo dans le cadre du 1er tour des éliminatoires du CHAN 2025.
Avec quatre stades construits flambants neufs et deux autres réhabilités, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’infrastructures sportives de premier plan qu’elle compte valoriser et mettre à profit pour son propre football, mais aussi pour d’autres compétitions de la Confédération africaine de football (CAF) et des autres pays qui ont des difficultés à disposer de stades aux normes exigées.
Profitant également de l’image et de l’impact hérités de la dernière CAN, la Cote d’Ivoire compte faire de ces acquis (il faut compter également 24 terrains d’entraînement et 24 villas d’accueil, en plus de trois aéroports passés à l’international, Korhogo, San Pedro et Bouaké) une véritable opportunité stratégique pour le développement du football dans le continent.
La portée va au-delà du sport et di football, puisqu’elle est d’ordre économique et sociale, car ayant permis un désenclavement de plusieurs régions ce qui relancerait les échanges économiques, le tourisme et la promotion du sport et de la jeunesse.
De son côté, la Fédération ivoirienne de football (FIF) est revenue au système de formation académique en tissant un réseau de détection à partir de la base, soit des communes aux régions en passant par les départements.
Ce potentiel disposera lui aussi de ces stades qui serviront à accueillir des rencontres nationales et internationales, mais aussi des événements culturels et sportifs, comme ils seront des espaces de loisirs et de détente pour les populations, comme l’a prévu le gouvernement ivoirien.
Ce dernier ne négligera pas la bonne gestion et la maintenance de ces infrastructures pour assurer leur pérennité, qui n’est autre qu’un véritable héritage pour les générations futures et des centres de rayonnement pour le football.
Les stades de Côte d’Ivoire :
- Stade Olympique Alassane OUATTARA. …
- Stade Félix HOUPHOUËT-BOIGNY. …
- Stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo. …
- Stade de la paix de Bouaké …
- Stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. …
- Stade Laurent Pokou de San Pédro.