La Fédération Kényane de Football (FKF) se retrouve dans le collimateur se la FIFA. L’instance mondiale du football fait injonction à la FKF pour la tenue impérative de l’Assemblée générale annuelle. Elle devrait déboucher sur l’élection d’un nouveau bureau mais a été annulée sur décision de justice.
Cette réaction de la FIFA fait suite à l’arrêt de l’AGA initialement prévue le 16 mars, suite à une décision de justice de Mombasa, qui a soudainement paralysé les activités de la fédération. Dans une note soulignant la position de l’organisme mondial sur la non-implication des terrains ordinaires dans la gouvernance du football, la FIFA a exprimé ses profondes inquiétudes quant à l’intervention juridique qui a reporté l’Assemblée générale cruciale de la FKF.
Une lettre du directeur des associations membres de la FIFA, Kenny Jean-Marie, expose la position de la FIFA et les implications de l’empiétement juridique sur les processus administratifs du football. L’institution basée en Suisse affiche son inquiétude vis-à-vis de l’ordonnance de justice qui est une ingérence externe. Ce qui est contraire au principe fondamental de la FIFA qui interdit le recours aux tribunaux ordinaires pour les litiges au sein des associations membres, faisant référence à des statuts spécifiques pour soutenir cette position.
Cette évolution place la FKF dans une position précaire, naviguant entre le respect des directives de la FIFA et le paysage juridique du Kenya. La lettre de la FIFA envoie un message clair sur l’intolérance de l’instance dirigeante à l’égard des interventions juridiques dans les affaires du football et ouvre la voie à une éventuelle impasse entre les réglementations internationales du football et les systèmes juridiques nationaux.
