Le sélectionneur tunisien a manqué d’imagination. Montassar Louhichi a reconduit contre la Nouvelle-Zélande le même onze de départ aligné face à la Croatie. Il a adopté aussi le même schéma tactique, le 5-3-2. A la différence du match de la Croatie, la chance a été de son côté aux tirs au but face à la Nouvelle-Zélande.
L’équipe de Tunisie a clôturé, ce mardi soir, sa participation au Tournoi “Super United Cup Cairo 2024” en se classant troisième après s’être imposée devant la Nouvelle-Zélande aux tirs au but (4-2). Le temps réglementaire s’étant terminé sur un nul vierge.
Et à vrai dire, la seule chose qui a changé par rapport à la demi-finale disputée contre la Croatie, c’est le facteur chance. Le ratage était cette fois-ci du côté de l’adversaire. En effet, les Néo-zélandais ont raté deux tirs. Les Tunisiens qui ont réussi leurs quatre premiers tirs n’ont pas eu besoin de terminer la série.
On avait dit donc que la seule chose qui a changé côté tunisien, ce mardi soir, c’est le facteur chance. Pour le reste, c’est du déjà-vu. Le sélectionneur tunisien, Montassar Louhichi, a reconduit contre la Nouvelle-Zélande le même onze de départ aligné en demi-finale face à la Croatie. Il a adopté aussi le même schéma tactique, le 5-3-2. Même changement également des gardiens de but : Aymen Dahmen incorporé pour la séance des tirs au but à la place de Béchir Ben Saïd. Et à vrai dire, ce sont les Néo-zélandais qui se sont montrés beaucoup plus entreprenants, à même d’être dangereux, grâce au pressing haut qu’ils ont mené.
Côté tunisien, ce sont encore une fois les gardiens de but qui se sont sortis du lot, Béchir Ben Saïd en particulier, auteur d’un grand match. Le portier tunisien s’est interposé aux balles arrêtées qui ont constitué un facteur de danger, notamment celle à la 16’ de jeu. Béchir Ben Saïd s’est distingué surtout en arrêtant magistralement le penalty de Kosta Barbarouses (34’). Pour le reste, rien n’est à signaler, ou presque. Que des changements opérés, histoire de faire jouer le maximum de joueurs, sans véritable plus-value apportée, car il n’ y a pas de ligne directrice de la part du sélectionneur.