JO Boxe : Imane Khelif est la cible de critiques depuis son combat contre l’Italienne Angela Carini en huitièmes de finales des Jeux olympiques de Paris. Défendue par plusieurs instances, la boxeuse algérienne n’a pas été soutenue par l’ACNOA.
Imane Khelif, qui fait face à une campagne haineuse mondiale, a un rendez-vous avec l’histoire. L’Algérienne défiera la Thaïlandaise Janjaem Suwannapheng ce mardi 6 août en demi-finale de la catégorie (-66 kg) avec comme objectif une qualification en finale et avec la possibilité de décrocher l’or.
Pour en arriver là, Imane Khelif a enchaîné les combats sur le ring, mais également sur d’autres terrains, en se retrouvant dans une lutte contre la ségrégation, l’injustice et d’autres maux de ce siècle et face à un silence étrange de la part de plusieurs organisations, notamment l’ACNOA.
L’ACNOA ne prend pas de position
« L’ACNOA travaille à faire connaître au monde entier la valeur du sport olympique en Afrique et booster le développent du sport olympique en Afrique », peut-on lire sur le site de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique. Censée défendre les droits des sportifs africains aux Jeux Olympiques, cette association n’a pas pris la peine de publier un communiqué pour défendre Imane Khelif.
Alors que plusieurs institutions avaient officiellement réagi à cette affaire, en portant leur soutien à la boxeuse algérienne, notamment le Comité International Olympique, l’association africaine, la première à défendre les droits des sportifs du continent n’a donné aucun signe depuis le début de la polémique.
Ce qui rend plus perplexe est que le président de l’ACNOA est … un Algérien ! Mustapha Berraf, compatriote d’Imane Khelif, ancien joueur de Basketball, est à la tête de cette organisation affiliée au CIO qui ne fait finalement pas la promotion des idéaux et des valeurs olympiques en Afrique, contrairement à ce qui est mentionné dans son programme.