JO 2020 : L’Afrique a conservé des titres de Rio 2016

Les Africains n’ont pas été du tout ridicules aux 32es Jeux olympiques de Tokyo au Japon, qui se sont achevés ce dimanche 8 août. Dans plusieurs épreuves, l’Afrique est restée dans sa dynamique impressionnante d’il y a cinq ans aux Jeux de Rio de Janeiro au Brésil.

A Tokyo, l’Afrique a dicté sa loi dans certaines épreuves, en laissant de l’émotion chez plus d’un. Tout comme à Rio en 2016, le 3 000 m steeple hommes est resté une propriété de l’Afrique à ces 32es Jeux de Tokyo.

Sur les traces du Kényan Conseslus Kipruto, qui s’est couvert d’or à Rio, en 8 min 3 s 28, le Marocain Soufiane El Bakkali a remporté à la grande surprise le 3 000 m steeple hommes à ces Jeux d’été. Le Marocain de 25 ans s’est imposé en 8 min 08 sec 90, et a permis au continent africain de conserver son hégémonie sur la distance.

D’un Kényan à un autre, l’Afrique reste maîtresse du 800 m masculin. Alors que David Rudisha a émerveillé sur la distance en 2016, en 1 min 42 sec 15, Emmanuel Korir a conquis l’Olympe du 800 m à Tokyo. Comme quoi, les Kényans sont des athlètes importants dans cette épreuve.

Le 1500 m féminin est aussi une proie d’une Kényane. Médaillée d’or à Rio, en 4 min 08 sec 92, Faith Chepngetich Kipyegon a récidivé à Tokyo, en conservant sa couronne. Cette fois-ci, elle a établi le record olympique sur le 1500 m, en 3 min 53 sec 11.

Grâce à un impérial Eliud Kipchoge, le marathon hommes est resté dans les griffes de l’Afrique. Le Kényan de 36 ans, champion à Rio en 2 h 08 min 44 a réalisé le doublé , en décrochant l’or à Tokyo, avec un chrono plus amélioré (2 h 08 min 38).