L’entraîneur crépynois revient sur le tour précédent de Coupe de France et aborde la réception du club de Mayotte le 16 novembre prochain à domicile.
La victoire aux tirs au but face à Longuenesse au 6e tour de Coupe de France :
« C’était un match incroyable. D’autant qu’il n’y avait que 7 supporters en face de près de 950 fans de l’équipe adverse. Ce fut compliqué, car nous avions des absents et nous avons joué avec des joueurs blessés. Ajouté à cela, deux joueurs suspendus et 10 minutes d’arrêts de jeu. On a rien lâché et on gagne aux tirs au but au mental. L’émotion a été énorme contre une très grosse équipe de Longuenesse. »
Le tirage contre les Diables Noirs de Combani, club de R1 de Mayotte :
« On est plutôt satisfait, c’est un avantage de jouer à domicile. On aurait espéré tirer une Ligue 2 comme club amateur. Après, le fait que ce soit une équipe qui vienne de si loin, avec d’autres aspects culturels. C’est mieux que d’avoir un club voisin comme Beauvais ou Chantilly, qui sont proches de nous, et que nous aurions pu avoir au tirage. Cela aurait été moins festif. Les Diables Noirs de Combani, c’est une équipe que l’on connaît pas du tout. On a envie d’accueillir cette équipe comme un événement. Nous avons une équipe très jeune, et cela donnera des souvenirs inoubliables pour le staff et les joueurs, mais aussi pour eux. De plus, on évite toutes les heures de vols. On part dans l’inconnu et eux aussi. Nous sommes une R3 et eux une R1, il y a sûrement quelques différences. Ils partent pour moi favoris de la rencontre de par l’écart de deux divisions. Ils sont premiers de leur championnat, c’est une belle équipe. On mettra tous les ingrédients pour gagner le match, tout en étant fair-play. Ce n’est pas une équipe qui découvre le 7e tour. »
Les ambitions en championnat avec une deuxième place dans le groupe G de Régional 3 à cinq points du leader AFC Creil :
« L’année dernière, on venait de sortir de deux montées consécutives. On est revenu en Régional après plusieurs années d’absence. Nous voulions nous stabiliser, mais on prendra ce qu’il y a à prendre. On fera un premier bilan à la trêve pour voir où on se situe. Après, sur la deuxième partie de saison, on jouera à fond s’il y a quelque chose à jouer comme le maintien ou la montée. Nous prenons match après match. On a pas de pression particulière, ni d’obligation de monter tout de suite. Nous avons le temps de travailler sereinement. »