Harry Kane, figure emblématique des Three Lions et capitaine respecté, traverse une période délicate après des déclarations polémiques sur l’absence de certains cadres lors du dernier rassemblement. En conférence de presse avant un match décisif contre la Grèce, l’attaquant du Bayern Munich avait pointé du doigt des forfaits remarqués, notamment ceux de Phil Foden, Jack Grealish ou encore Declan Rice.
Des propos qui ont déclenché une vague de critiques, le sélectionneur intérimaire Lee Carsley allant jusqu’à le reléguer sur le banc au coup d’envoi. Cette mise à l’écart a surpris, d’autant que le match, crucial pour la Ligue des Nations, semblait nécessiter la présence de Kane dès le départ.
La décision de Carsley de titulariser Ollie Watkins à la place de Kane a été justifiée par la volonté de donner une chance à d’autres joueurs, en l’occurrence Watkins, qui a inscrit le premier but de la victoire 3-0. Le sélectionneur a salué l’attitude de Kane tout en soulignant l’importance de se concentrer sur ceux qui étaient présents, une position également défendue par Jude Bellingham, qui a préféré célébrer la performance collective de l’équipe plutôt que de s’attarder sur la controverse. Cependant, cette mise à l’écart a ravivé le débat sur la place et l’attitude de Kane, alors que Carsley s’apprête à céder son poste à Thomas Tuchel en janvier.
Dans la presse anglaise, la tempête continue de gronder. Certains éditorialistes, comme ceux du Telegraph, vont jusqu’à affirmer que la titularisation de Kane avec l’Angleterre n’est plus garantie. Les critiques, notamment celles d’anciens joueurs comme Ian Wright, rappellent que Kane a joué des moments décisifs aux côtés des cadres qu’il a critiqués, ce qui rend ses propos d’autant plus mal perçus. En cherchant à rappeler l’importance de l’équipe nationale, Harry Kane semble avoir fragilisé son image et sa position, au moment où la concurrence offensive se renforce. Une situation qui pourrait peser lourd pour la suite de sa carrière internationale.