France Foot : Nommé entraîneur de l’USL Dunkerque le 20 juin 2025, Gonçalo Feio n’aura pas tenu plus de quinze jours à la tête du club nordiste. Avant même de diriger un seul match officiel, le technicien portugais a été brutalement remercié. Retour sur un passage éclair marqué par des tensions internes, des accusations graves et une ambiance délétère.
À Dunkerque, le projet Gonçalo Feio aura tourné court. Arrivé avec de grandes ambitions le 20 juin dernier, l’ancien entraîneur du Legia Varsovie a été licencié moins de deux semaines après sa nomination. Une décision radicale qui en dit long sur la fracture survenue entre le coach portugais et la direction du club.
“Un club sans ambition”
Selon plusieurs sources proches du vestiaire, les premiers jours de Gonçalo Feio à la tête de l’équipe ont été marqués par une communication brutale et des méthodes autoritaires. L’entraîneur aurait multiplié les sorties virulentes envers ses joueurs, n’hésitant pas à lâcher des insultes durant les séances d’entraînement, ce qui aurait rapidement créé un climat de peur et d’incompréhension au sein du groupe.
Mais les tensions ne s’arrêtaient pas là. Gonçalo Feio aurait également formulé de vives critiques à l’égard de l’organisation interne de l’USL Dunkerque, dénonçant un fonctionnement qu’il jugeait « amateur ». Dans des messages vocaux privés ayant fuité, il aurait qualifié son nouvel environnement de « club sans ambition » et de « structure indigne du football professionnel ».
Le point de non-retour a semble-t-il été atteint après une lourde défaite 5-1 en match amical, au cours de laquelle Gonçalo Feio aurait ouvertement mis en cause la direction : « Vous m’avez menti », aurait-il lancé à ses dirigeants, accusant le club de ne pas avoir respecté les engagements initiaux.
Face à cette escalade verbale et comportementale, la direction, représentée notamment par Demba Ba, n’a eu d’autre choix que d’agir. « J’ai voulu croire en lui. Cela m’a donné tort », a sobrement commenté l’ancien international sénégalais. Le départ précipité de Gonçalo Feio, sans même un mot d’adieu au vestiaire, laisse un goût amer à Dunkerque, qui devra désormais se tourner vers une nouvelle solution technique à quelques semaines du début de la saison.
