Dans le cadre de la Convention CAF Coaching, l’instructeur Elite régional Ameur Chafik a effectué une mission d’encadrement au Bénin pour l’obtention de la Licence CAF B pour les techniciens de ce pays.
La compétence est toujours reconnue, là où elle se trouve. C’est ainsi qu’après le Sénégal et le Niger, cette fois-ci c’est au Bénin que le Département technique de la Confédération africaine de football (CAF) que l’instructeur technique Elite régional, l’algérien Ameur Chafik a été dépêché pour une mission d’inspection pour l’obtention de la Licence CAF B pour les techniciens de ce pays.
Le cours en question s’est déroulé dans le Centre d’Excellence de Missérété à Porto Novo, du 17 au 22 novembre, en présence d’une vingtaine de techniciens, parmi lesquels l’adjoint du sélectionneur du Bénin l’Allemand Gernot Rohr, et de leurs encadreurs, où toutes les commodités étaient réunies pour la réussite de ce stage.
Ameur Chafik est intervenu dans le troisième module, dans un cursus qui en compte quatre, en attendant le dernier prévu en décembre où il s’agira d’une évaluation des capacités des stagiaires avant l’obtention de cette Licence.
A ses côtés, il y avait également les ex-internationaux Jonas Bidé, l’ancien gardien de but, et Honfo Hurbin qui l’ont accompagné durant son séjour où il a dispensé le contenu des cours prévus dans le programme.
Il faut reconnaître que l’ancien directeur technique national (DTN), qui a réalisé un gros travail au sein de cette structure du temps de l’ancien président Kheireddine Zetchi avec notamment la relance des Académies et les résultats que l’on sait, est toujours bien côté au niveau de la CAF qui le sollicite régulièrement dans différents pays du continent et à différents séminaires, sans oublier les missions d’évaluation technique lors des grandes manifestations comme la CAN et le CHAN, pour ne citer que celles-là..
Mais curieusement, depuis l’arrivée de l’actuelle équipe fédérale et l’installation d’Ameur Mansoul à la tête de la DTN, les activités de celui qui est derrière le lancement de la formation de la Licence CAF Pro en Algérie, ont été réduites à quelques rares stages.
Un manque de reconnaissance flagrant envers l’un des meilleurs cadres algériens dans son domaine et un manque à gagner dans le domaine de la formation.
Pour ainsi dire, Ameur Chafik n’est plus prophète en son pays, en attendant de jours meilleurs.