L’ancien international tunisien (18 sélections) aborde les chances de la sélection tunisienne à la Coupe de monde et porte son regard sur l’équipe de France, adversaire du groupe.
Que pensez-vous du groupe actuel de la Tunisie ?
« A mon avis, ce sera difficile pour la Tunisie à la Coupe du monde. La préparation à cette compétition n’était pas parfaite. De plus avec les menaces de la FIFA, ce n’est pas serein comme préparation de plus avec l’ingérence politique dans le football sans compter les critiques formulées. Cela ne montre pas une bonne image. Je ne pense pas que l’équipe fasse une super performance avec en plus aucun soutien. Sincèrement, je ne vois pas la sélection passait le premier tour
De plus, il nous manque un grand entraîneur. Je ne suis pas convaincu de l’entraîneur qui est en place. Aussi, il est jeune et je ne le connais pas. A mon avis, il est là car il est le préféré du président de la fédération. De plus, il manque à la sélection, l’expérience pour une compétition de cette envergure »
Le groupe avec la France, l’Australie et le Danemark à la Coupe du monde :
« Pour moi, ce sera un groupe facile pour la France que j’ai vu jouer dernièrement. Son style de jeu m’a convaincu. La France qui jouera avec ses stars evidemment. Concernant l’Australie et le Danemark, je vois plutôt le Danemark arrivait en second. Ce ne sera pas une surprise, si on pense au niveau football dans un tournoi comme celui-là, L’Australie, je n’ai pas vu beaucoup jouer »
Y a t-il un joueur de la sélection nationale que vous suivrez plus qu’un autre ?
« Je ne suivrais pas un joueur en particulier. A part peut-être, Hannibal Mejbri, qui a joué à Manchester United et aujourd’hui évolue à Birmingham. Je suis surtout le football allemand. Mais de ce que j’ai vu concernant Mejbri, c’était d’un bon niveau. Je ne sais pas à quel point, les jeunes joueurs de la sélection sont bien formés au niveau tactique. Nos entraîneurs n’ont jamais été forts dans ce domaine, il faut se l’avouer »
Des souvenirs de vos sélections avec la Tunisie ?
« Pour moi, c’était une autre époque. L’expérience, je l’ai prise avec ma carrière en Allemagne. J’ai appris beaucoup de choses là-bas. Je sens que depuis mon départ de la sélection, il y a près de 30 ans, les problèmes sont les mêmes. J’entends toujours que l’équipe nationale souffre des mêmes symptômes. Trouver le bon chemin pour mettre en place une équipe nationale et donner une bonne image du football tunisien. Nous le voyons chaque week-end sur les terrains de notre championnat. Tout cela me rend triste ».