Depuis sa dissolution, avec ‘’effet immédiat’’ par le bureau fédéral de la FAF, en octobre 2023, la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) n’a toujours pas été remise sur pied à ce jour.
Avec le début de la nouvelle saison 2024/2025, la famille du football s’attendait à ce que deux structures réglementaires et importantes soient remises sur pied pour le bon fonctionnement des clubs, notamment professionnels, à savoir la Direction de contrôle de gestion et des finances (DCGF) et la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL).
Si les activités de la première sont gelées depuis le mois de mars 2022, suite à la décision prise par l’ex-président de la Fédération algérienne de football (FAF), Amara Charaf-eddine, la seconde a été dissoute au lendemain de l’élection de Walid Sadi, en octobre 2023, avec la promesse de ‘’sa recomposition dans les meilleurs délais, selon les formes réglementaires requises’’.
Le bureau fédéral a, dans la foulée, désigné Me Youcef Hamouda comme juge unique pour prendre en charge les affaires en suspens, jusqu’à la remise sur selle de la CNRL qui avait déjà affiché à ce moment précis un montant de dettes de plus de 3 milliards 700 millions de dinars (environ 20 millions d’euros).
Lors de la dernière réunion statutaire mensuelle du bureau fédéral, qui s’est déroulée samedi, d’aucuns croyaient qu’il serait question de la réactivation de la CNRL, mais il semble que cette structure va rester aux oubliettes pour un bon moment. Une autre promesse non-tenue par Walid Sadi qui soufflait sa première bougie à la tête de la FAF. De quoi se poser de sérieuses questions sur l’indépendance de cet organe, laissé entre les mains d’une seule personne et la ‘’bénédiction’’ du secrétaire général, Nadir Bouzenad.