La Fédération algérienne de football est une nouvelle fois mise à mal à cause d’un des membres du bureau fédéral, Karim Kaced, accusé gravement par le journaliste Mustapha Mazouzi.
Dans une vidéo, extraite d’une émission sur une chaîne de TV privée, le journaliste pétaradant Mustapha Mazouzi a dénoncé avec virulence un des membres du bureau fédéral de la Fédération algérienne de football.
Sans le nommer, mais tout le monde aura compris qu’il s’agissait de Karim Kaced, chargé des équipes nationales et entraîneur de son état, accusé de n’avoir aucun mandatement réglementaire pour prétendre à l’élection du bureau fédéral de la FAF, pour lequel il a été élu le 21 septembre 2023.
Le journaliste n’a pas hésité à défier quiconque qui pourrait le contredire, tellement il était plus que sûr que le document obtenu de la JS Kabylie est loin d’être valable. Ce qui signifie que Kaced n’est pas éligible et qu’il ne peut figurer dans l’actuel bureau fédéral.
Dans des documents officiels, que Africa Foot United détient, Kaced ne figure nullement sur le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire (AGEX) pour l’installation du président de la SSPA/JSK Achour Chelloul en remplacement de Yazid Yarichène.
En effet, le conseil d’administration installé le 23 mai 2023 par le Président directeur général de Mobilis était composé d’Abdelaziz Zerrouki, Redouane Bouayad, Samir Djabellah et Samir Oukid, en plus de Chelloul, mais aucune trace de Kaced qui a eu un mandatement bien après et de manière illégale de la part du secrétaire général sur, dit-on, une instruction venue ‘’d’en haut’’.
Plus gravement que ça, Mustapha Mazouzi est allé plus loin en déclarant que ce membre du bureau fédéral, qu’il n’a pas nommé bien sûr, avait signé une pétition en faveur d’un membre du MAK, le mouvement séparatiste Kabyle, considéré par l’Etat algérien comme organisation terroriste. Il s’agit précisément de Cherif Mellal, ancien président de la JS Kabylie, incarcéré pour des considérations dépassant le cadre purement sportif.
Ces accusations resteront-elles sans suite ? Quant au mandatement, cette information avait déjà circulé au moment de l’élection du bureau fédéral, en septembre dernier, mais comme toutes les parties concernées avaient fermé les yeux, ce membre a été élu comme s’y rien n’y était.
