L’ancien joueur professionnel revient pour Africa Foot United sur les débuts du tournoi en 2010 et évoque l’étape francilienne de Cergy-Pontoise qui démarre aujourd’hui.
Cette année est la 15e édition de la Champion’s Cup Rekupo, comment avez-vous eu l’idée de monter ce tournoi pour garçons et filles ?
« Ma vie a été faite de sport et de football. Le fait d’avoir joué à l’OM a tout multiplié dans ce stade qu’est le Vélodrome. On s’était donné la possibilité à des gamins et à des garçons – les filles sont venues un peu après – de jouer leur Champions League à eux avec une conférence de presse, un équipement complet avec un tournoi pas comme un autre. Enfin, les finales étaient jouées à l’Orange Vélodrome. Le but, c’est d’ouvrir des portes pour des gamins qui sont parfois infranchissables. J’ai essayé de créer cet évènement pour donner un grand coup de projecteur à ce football amateur, qui le mérite. Un tournoi qui, chaque année grandit, et puis par la suite depuis 8 ans, se développe dans toute la France. C’est devenu un événement phare et référent dans toute la France au niveau football amateur.
Un mot sur la progression du tournoi qui est passé de 60 clubs en 2010 à 648 actuellement ?
« On l’a fait par étape. On est resté à Marseille pendant huit ans. Une fois qu’on a été référent là-bas, on s’est donné les moyens d’aller à Lyon, à Paris, à Bordeaux, dans toutes les villes. On a vu que ça marchait et que les gens adhéraient. C’est pour ça que ça nous a donné envie de grandir et de proposer ce projet à tout le monde. »
Le bilan des six premières dont la dernière en Alsace à Lingolsheim ?
« C’est une 15e édition particulière. Parce qu’avec notre partenaire principal, Rekupo, j’ai voulu associer une autre cause avec l’environnement. Pour que les jeunes puissent au-delà du football, être sensibilisés sur le monde de demain qu’ils deviennent professionnels ou pas. Ce sont des citoyens pour demain. Avec Rekupo, on a mis en place depuis la saison dernière, un dispositif sous forme de village. où on sensibilise les gamins au tri sélectif pour les déchets à travers un quizz fait par la Fondation du football. C’est une année fabuleuse parce que je vois des gamins très attentionnés, qui découvrent beaucoup de choses et prennent beaucoup de plaisir. Cette initiative est valorisée par les médias et les élus. On parle presque plus de football, mais de ces nouveaux codes de demain. Les gamins sont très réceptifs. Je suis très fier de cette 15e édition de voir le tournoi encore grandir.
Y a t-il des régions ou villes où vous souhaitez que passe le tournoi ?
« On fait huit villes dans notre parcours. C’est notre manière de quadriller la France. On va rester sur ce modèle. Maintenant, dans deux ans, on va attaquer l’international. On va se développer dans les pays en Europe parce que nous avons beaucoup de demandes. Je souhaiterais que l’on se développe en Europe et que l’on puisse faire des coupes d’europe de club comme les grands mais pour les enfants. »
Un mot sur l’étape de demain sur deux jours à Cergy-Pontoise ?
« On attend la continuité comme les six premières qui se sont passées magnifiquement bien avec une belle météo, beaucoup de monde, beaucoup de buts, beaucoup de sourires et beaucoup de pleurs. Des pleurs bénéfiques car ils apprennent énormément dans ce concept. L’étape de Cergy, c’est toujours une étape particulière. Le niveau est très élevé. C’est agréable à regarder et toujours surpris de nouveaux talents et de belles équipes. L’étape dans la région parisienne reste avec Marseille, une des grandes étapes en termes de qualités. »