Passé à l’intersaison du FC Nantes à Francfort, Randal Kolo Muani a participé à la Coupe du monde au Qatar en terminant finaliste avec les Bleus et inscrivant un but en demies contre le Maroc (2-0). Son ancien éducateur en région parisienne, Loïc Ferry témoigne.
Les souvenirs de Randal à Villepinte :
« J’ai le souvenir d’un garçon travailleur mais aussi passionné. Randal était toujours là à l’entraînement avec son ballon en train de jouer. C’était un enfant qui avait toujours le sourire aux lèvres mais aussi très bien éduqué. Randal. C’est un très bon gamin. En plus de son efficacité devant la cage, je me rappelle de sa rapidité mais aussi sa vitesse d’exécution devant les buts ».
L’évolution du joueur jusqu’à la Coupe du monde :
« Je n’aurais jamais pensé qu’il arriverait jusque-là. Mais qu’il arrive à devenir professionnel et vivre de sa passion. Beaucoup comme lui restent sur le carreau. Randal, il ne se pose pas beaucoup de questions. En effet, sur un terrain, il donne tout. Le voir participer à une Coupe du monde, c’est quelque chose d’énorme. Le voir jouer le troisième match contre la Tunisie, c’est exceptionnel. De plus, voir rentrer Randal en demies contre le Maroc et marquer, ce fût des moments magiques. Ce fût des moments où on est fier ».
« Après Villepinte, je l’ai amené à Torcy. Ensuite, je l’ai croisé à nouveau quand je montais sur Paris maintenant que je suis à Grenoble. Il m’arrive d’échanger avec lui parfois mais je ne veux pas l’importuner. Randal ne m’a jamais oublié. J’avais de bons rapports avec sa famille. Je lui ai toujours dit que mon plus grand plaisir était de le voir jouer derrière ma télévision ».
Le choix de Kolo Muani d’aller en Bundesliga :
« Je trouve que Randal a fait un bon choix en allant en Allemagne. C’est un championnat qui peut lui permettre d’avoir une bonne expérience en dehors de la France. Il fait un très bon début de saison et s’est bien adapté au championnat allemand. Enfin en équipé de France, il profite de chaque minute que lui donne le sélectionneur, pour montrer à tout le monde qu’il veut réussir ».