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Euro 2024 : En finale logiquement, la Roja d’une nouvelle génération

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la Roja Lamine Yamal Kylian Mbappé Antoine Griezman

On connaît déjà le premier finaliste de l’Euro 2024, l’Espagne qui a dominé logiquement (2 à 1) une équipe de France jamais convaincante depuis le début de la compétition. Ce fut la victoire de la fraîcheur, de la jeunesse et de la maîtrise technique.

La dernière fois où la Roja faisait sensation, c’était il y a douze ans en s’adjugeant son troisième titre majeur, l’Euro 2012 en terrassant l’Italie (4 à 0), après avoir conquis celui de 2008 face à l’Allemagne (1 à 0), et surtout une Coupe du Monde en dominant les Pays-Bas (1 à 0). C’était la génération dorée des Casillas, Puyol, Iniesta, Xavi, Piqué, Sergio Ramos, Jordi Alba, Fabregas, Busquets, David Silva, Fernando Torres, Fernando Llorente et un certain Jésus Navas. 

A 38 ans, le latéral du FC Séville avait déjà gagné la Coupe du Monde 2010 et l’Euro 2012, et continue à être le témoin d’une transition générationnelle qui a permis à l’Espagne de retrouver, douze ans après, une âme et surtout une équipe. C’est dans la nature même des choses. Aucune équipe ne peut dominer éternellement, l’Espagne l’a fait durant six années, le temps de tirer le maximum d’une génération douée techniquement et jouant un football léché fait de petites passes, de déviations, de possession, de maitrise et d’attaque.

C’est ce niveau de jeu et de maîtrise que les Espagnols ont retrouvé durant cet Euro 2024, leur permettant de remporter leurs 6 matchs et marquer 13 buts, pour 3 encaissés seulement. Et la dernière sélection qui a payé la note, c’est la France de Didier Deschamps, le coach qui a remporté 67% des matchs à élimination directe depuis qu’il est à la tête des Bleus.

Avec une défense hyper solide, mais une ligne offensive loin d’être convaincante, la France a touché le plafond de verre qu’une très séduisante sélection espagnole a su édifier, surtout après ces quatre minutes de folie où le plus jeune buteur de l’Euro, Lamine Yamal (il fêtera ses 17 ans la veille de la finale), inscrit probablement le plus beau but de la compétition, et un enchaînement judicieux de son compère Dani Olmo, ont fait basculer cette demi-finale.

Face à un Kylian Mbappé, futur attaquant du Real Madrid, et un Antoine Griezman, l’atout offensif de son voisin Atletico, bien loin de leur niveau habituel, les hommes de Luis de la Fuente ont été impressionnants de maîtrise et de réalisme. En voulant mieux jouer, les Bleus ont fait les frais d’une Espagne renversante et joueuse également, mais qui a gagné en solidité défensive et en verticalité offensive, aidée il faut le dire par des orfèvres au milieu avec un Rodri à la baguette, et deux ailiers déroutants, Nico Williams et Lamine Yamal.

Les Espagnols attendront ce soir pour connaître leur adversaire en finale, qui d’une Angleterre plutôt poussive, ou des Pays-Bas plus séduisants et dont la philosophie de jeu se rapproche de la Roja, mais d’une nouvelle génération.  

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