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Equipe nationale – Algérie : L’effet deuxième mi-temps

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Après sept matchs sous l’ère Vladimir Petkovic, dont cinq officiels, les premiers indicateurs tendent vers une sélection nationale plutôt performante en deuxième mi-temps.

Au lendemain de sa sortie face au Togo, avec à la clé une large victoire de (5 à 1), pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires de la CAN TotalEnergies – Maroc 2025, la sélection nationale a fait l’objet d’une multitude de commentaires et d’analyses, certains objectives, alors que d’autres demeurent subjectives ou farfelues, soit par incompétence ou bien par esprit tordu animé par de la passion ou de parti-pris.

Peu importe, l’essentiel est de retenir les tendances qui se dégagent après sept rencontres disputées par les Verts, sous la conduite de l’entraîneur suisse Vladimir Petkovic, dont deux amicales et cinq officielles où l’on compte deux en éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 et trois dans le cadre des qualifications de la CAN 2025.

Jusqu’ici, les Fennecs ont gagné cinq matchs, dont quatre officiels, ont fait un match nul en amical contre l’Afrique du Sud (3 à 3) à Alger et en ont perdu un, officiel face à la Guinée à domicile (1 à 2).

D’ailleurs, les deux faux-pas de la sélection l’ont été contre des adversaires d’un calibre un peu plus costaud que la Bolivie, l’Ouganda, le Libéria ou le Togo, si l’on considère que la Guinée Equatoriale est d’un niveau entre les deux catégories.

En attendant de jauger des capacités des hommes de Petkovic face aux grosses cylindrées du continent, l’équipe a aligné sa quatrième victoire consécutive, ce qui confirme un retour à une certaine constance et un renforcement de la confiance au sein du groupe, avec notamment des basculements en deuxième mi-temps.

En effet, sur les 19 buts marqués par les Verts, dont un contre son camp par le défenseur Guinée Yasser Baldé, 14 (soit 74%) ont été inscrits en seconde période, ce qui a amené certains observateurs à souligner ‘’l’effet deuxième mi-temps’’ que beaucoup imputent au coach national.

La moyenne des réalisations est en nette hausse, avec 2,71 buts/match, contre 9 buts encaissés, soit 1,3 but/match, un ratio en baisse depuis le mois de septembre puisque la défense algérienne, et avec le retour de Rami Bensebaïni, n’a enregistré qu’un seul but, c’est celui face au Togo, alors qu’elle a scoré à 10 fois en 3 matchs.

Neuf buteurs ont inscrit leurs noms au tableau d’affichage, avec Amine Gouiri en tête pour avoir signé 4 réalisations, en 5 apparitions et un seul match disputé en entier, celui de la Guinée où il n’a pas secoué les filets.

L’attaquant de Rennes est talonné par trois joueurs avec chacun 3 buts, que sont Houssem Aouar de plus en plus rayonnant, Yacine Benzia, qui joue de moins en moins, et Saïd Benrahma qui reprend progressivement confiance, notamment avec son doublé contre le Togo, maos avec des rendements ambivalents.

Pour parvenir à ces résultats, Petkovic a utilisé jusqu’ici 33 joueurs, dont deux ont participé à tous les matchs, que sont Ramiz Zerrouki et Baghdad Bounedjah (7 matchs).

Malgré les critiques, le milieu de terrain de Feyenoord demeure l’une des pièces centrales de Petkovic en affichant 551 minutes de jeu, juste derrière le numéro un Aïssa Mandi avec 594 minutes et 100 capes lors du match contre le Togo.

Si Vladimir Petkovic a eu recours à 33 joueurs, dont quelques des retours en sélection et des nouveautés, comme les Brahimi, Benzia, Bakrar, Kendouci, Hadj Moussa, Madani, Bouhalfaya, Khacef, Farsi, Sayoud, Guendouz et Maza, du moins ceux qui ont été alignés, il s’est finalement appuyé sur le même groupe laissé par Djamel Belmadi.

Car contrairement à ce dernier qui, en 2018, a dû rebâtir de nouveau une équipe compétitive, Petkovic a trouvé une liste élargie d’une soixantaine de joueurs, en plus des éléments convoqués sous sa conduite, et une équipe avec des automatismes, un vécu et beaucoup d’acquis qu’il faudrait améliorer à l’avenir.

D’ailleurs, les statistiques sont là pour le prouver puisque les 13 joueurs les plus utilisés par Petkovic et affichant plus de 300 minutes de jeu, ont déjà évolué sous la responsabilité de l’ancien coach national (voir tableau) et parmi les cadres, sans on excepte Yacine Benzia qui fait son retour.

Enfin, chez les gardiens de buts, Anthony Mandréa, excusé pour ce stage du mois d’octobre pour des considérations familiales, reste le numéro un avec 6 matchs et 495 minutes de jeu, ne laissant que quelques miettes à Moustapha Zeghba et le nouveau arrivé Alexis Guendouz, un match chacun.

Quelques stats à retenir :

  • 33 joueurs ont été utilisés par Petkovic en 7 matchs.
  • 19 buts marqués.
  • 9 buts encaissés.
  • 9 buteurs et un buteur contre son camp, celui du Guinéen Baldé.
  • Aïssa Mandi et Ramiz Zerrouki plus de 500 minutes disputés.
  • Zerrouki et Bounedjah, les seuls à prendre part aux 7 rencontres. 
  • Mandréa, de loin avec 5 matchs et 495 minutes.

Classement des buteurs sous l’ère Petkovic

Les joueurs les plus utilisés sous l’ère Petkovic





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