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Équipe d’Algérie : un stage pas comme les autres

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Tandis que les favoris africains se tournent déjà vers la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024, prévue en Côte d’Ivoire en janvier prochain, l’équipe d’Algérie doit résoudre des dilemmes concernant le choix de son lieu de préparation pour le stage de ce mois de septembre, deux mondes très différents…

Au cours des dernières 24 heures, l’équipe d’Algérie dirigée par Djamel Belmadi a été le théâtre d’événements en cascade qui ont suscité une série de réactions passionnées, allant jusqu’à engendrer une certaine agitation, bien que le terme « polémique » soit peut-être exagéré. Alors que le dernier rassemblement en juin s’était déroulé sans accroc malgré le calendrier serré, comprenant un match au Cameroun contre l’Ouganda, suivi de seulement 48 heures de repos avant une rencontre amicale contre la Tunisie, qui s’est achevée sur un match nul un but partout, contrairement à celui de septembre qui démarre d’une manière très délicate.

Bien entendu, reprenons les événements depuis le début. Il y a quelques semaines, des images alarmantes de la pelouse dans un état pitoyable au Centre Technique National (CTN) de Sidi Moussa ont envahi les médias sociaux. Plusieurs voix avaient déjà exprimé leurs inquiétudes à ce sujet bien avant, mais malheureusement, aucune action corrective n’avait été entreprise. Dès son arrivée, Djamel Belmadi, tout à fait légitimement contrarié, a immédiatement demandé le déplacement du lieu prévu pour le stage de septembre de l’équipe d’Algérie.

La Fédération Algérienne de Football (FAF), par le biais d’un communiqué officiel, avait initialement choisi Tabarka, en Tunisie, comme lieu de regroupement, mais elle a rapidement fait marche arrière pour finalement opter pour Constantine, à l’est du pays et va se loger au Mariott et s’entraîner sur la pelouse du stade Chahid-Hamlaoui. Selon des sources algériennes, la décision de se rendre en Tunisie avait été prise sous l’impulsion du secrétaire général de l’instance fédérale, Mounir Debbichi, en collaboration étroite avec Salah bey Aboud, le responsable de la communication de Dely Brahim. Cependant, d’autres sources indiquent que le Ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) s’est farouchement opposé à l’idée de voir les Fennecs effectuer leur stage à l’étranger, en dehors des frontières algériennes, ce qui a poussé la FAF à faire machine arrière.

Il fallait être dans l’anticipation

Il est manifeste que la Fédération Algérienne de Football (FAF) et les responsables du Centre Technique National (CTN) de Sidi Moussa étaient bien informés de l’état déplorable de la pelouse du centre d’entraînement depuis de nombreux mois. Dans une optique de prévoyance, il aurait été judicieux de leur part d’agir de manière anticipée en informant rapidement Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’équipe d’Algérie.

Ils auraient ainsi pu envisager d’organiser le rassemblement et le stage dans un autre stade, tel que le nouveau complexe de Tizi-Ouzou, récemment construit selon les normes mondiales, avec toutes les commodités nécessaires à proximité. De plus, la tenue du stage à Oran aurait également été une alternative pertinente, pour des raisons similaires. Il est indéniable que la décision d’attendre les derniers instants pour envisager une délocalisation n’a certainement pas été la meilleure option. Cette situation a soulevé des interrogations quant à la gestion et à la communication au sein de la FAF, soulignant la nécessité d’améliorer la manière dont de telles problématiques sont traitées à l’avenir.

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