Lors des récents regroupements de l’équipe nationale d’Algérie, une tendance semble se dessiner : le milieu de terrain Ramiz Zerrouki du Feyenoord Rotterdam se retrouve invariablement en haut de la liste des convoqués par le sélectionneur Djamel Belmadi, que cela soit en dépit de sa forme actuelle ou non.
Ce mois de septembre ne fait pas exception, alors que Zerrouki est à nouveau présent dans la sélection. Cette présence peut s’expliquer par les absences notables au milieu de terrain, notamment celle de Nabil Bentaleb, qui a récemment rejoint le LOSC sans avoir effectué de pré-saison, ainsi que celle d’Ismael Bennacer, victime d’une blessure en mai dernier lors de la demi-finale retour de la Ligue des Champions face à l’Inter Milan. Cependant, la situation actuelle de Zerrouki au Feyenoord est préoccupante, car il peine à obtenir une place de titulaire et a joué peu de minutes depuis la deuxième journée, suite à un incident lorsqu’il a été remplacé.
Ce qui intrigue davantage, c’est l’insistance de Djamel Belmadi à faire appel à Zerrouki, malgré son manque d’impact lorsqu’il est sur le terrain. Le sélectionneur a expérimenté différentes positions pour le joueur, de relayeur à sentinelle, de meneur de jeu reculé à avancé, voire en pointe basse dans un milieu à trois ou à deux. Cependant, aucune de ces tentatives n’a encore été couronnée de succès, suscitant des interrogations quant à la logique de cette sélection récurrente.
