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CSA/MCA – Algérie : Aziz Derouaz dénonce une gestion hors-la-loi et appelle à l’application de la Loi

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Ces dernières heures, l’ancien ministre de la jeunesse et des sports et ex-sélectionneur national d’handball, Mohamed Aziz Derouaz, a multiplié les sorties médiatiques pour dénoncer ce qui se passe au sein du CSA/MC Alger.

En plus d’avoir embrassé plusieurs carrières et occupé de nombreuses responsabilités et de hautes fonctions, Mohamed Aziz Derouaz est également membre de l’assemblée générale du Club sportif amateur (CSA) MC Alger et responsable de la section handball de ce club pour le mandat 2020-2024 et président de l’Amicale des anciens handballeurs d’Alger.

Ces dernières heures, Derouaz a décidé de monter au créneau en multipliant les sorties médiatiques pour dénoncer ce qui se passe au sein du CSA/MC Alger et le mutisme complice de l’administration des sports, où les dépassements se succèdent aux transgressions de la réglementation de la part du comité provisoire présidé par Mohamed Khaldi.

Censé gérer les affaires courantes et organiser l’assemblée générale élective d’un nouveau président et d’un bureau exécutif, ce comité mis en place en février 2024 dans des conditions douteuses de la part du ministre de la jeunesse et des sports, s’est érigé en organe exécutif, dépassant ses prérogatives et dépassant les missions qui lui ont été attribuées.

Appuyé par son mentor Amar Brahmia, actuellement conseiller du ministre chargé des affaires juridiques, Khaldi fait le beau temps et la pluie, avec la complicité de la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs (DJSL) de la wilaya d’Alger, dont cadre est membre de ce Comité, coupable elle aussi dans l’exclusion de plus de 70 membres de l’assemblée générale, sans passer par une AGEX vu que l’assemblée générale est et demeure souveraine.

Sans prendre de pincettes, Derouaz a mis le doigt sur tous les problèmes qui secouent le CSA/MCA qui vit une crise depuis plus d’une année maintenant, accentuée avec la mise en place d’un Comité provisoire par la DJSL le 10 janvier 2024 puis un Directoire par le MJS le 8 février, alors que le club se dirigeait normalement vers l’élection d’un nouveau président et de son bureau.

Il évoquera également la position du partenaire, Sonatrach, dont les relations avec le CSA/MCA ont perturbé son fonctionnement après avoir refusé de prendre en charge les dettes de l’ex-Groupement sportif des pétroliers (GSP), puis de réduire le montant du sponsoring avant de revenir à de meilleurs sentiments, mais avec un montant en deçà des besoins réels des 16 sections sportives de l’association.

Cette situation ubuesque va certainement déboucher sur l’illégalité puisque la durée de Directoire est de six mois, au-delà de cette échéance le club risque de perdre son agrément, car il n’y a aucune raison de laisser un directoire continuer à gérer le CSA/MCA. Si ce n’est de mener d’autres actions antiréglementaires visant à intégrer des membres, à exclure d’autres et à maintenir Mohamed Khaldi comme premier responsable avant de l’introniser comme président, en espérant faire un autre passage en force.

Malgré la prolongation du délai du 31 août au 15 septembre pour se conformer à la Circulaire ministérielle n°02 du 25 mai 2024 faisant obligation aux associations d’organiser leurs assemblées générales ordinaire et élective, le Directoire ne semble pas être concerné, et s’est même lancé dans la désignation de nouveaux responsables à la tête des sections, acte antiréglementaire vu que ces responsables doivent être élus en assemblée générale extraordinaire (AGEX), comme ce fut le cas le 7 mars 2022.

Malgré les lettres de rappel adressées par les membres de l’AG à la DJSL de la wilaya d’Alger pour la tenue de ces assemblées générales, l’administration continue de faire la sourde oreille et laisse le club s’enfoncer davantage dans l’illégalité.

Aziz Derouaz n’omettra pas dénoncer les agissements de Khaldi qui, depuis le mois de mai, a décidé d’installer une commission ad hoc pour gérer la section handball dont il est le responsable élu et en faisant rentrer des personnes étrangères à l’assemblée générale du club. Ce qui l’a poussé à déclencher une procédure en justice.  

Là aussi, Derouaz n’a jamais été notifié ni destinataire d’une quelconque décision, devant le silence assourdissant de l’administration qui laisse faire et qui réagit sur ‘’injonction’’.

Pis encore, Khaldi, qui est responsable de la section athlétisme, a laissé l’un des fleurons de cette discipline Yasser Triki à une autre association et tant d’autres actes de gestion illégaux qu’il faudra reconsidérer une fois le retour à la légalité et l’application des textes.

Dans ces déclarations aux médias nationaux, Derouaz a fait part de tout qu’il a enduré comme manipulations et agressions de la part de personnes sans scrupules agissant dans le Mouvement sportif national. ‘’C’est triste pour moi, après plus de cinquante ans au service du sport algérien, dont la grande majorité du temps en tant que bénévole’’, dira un Derouaz déçu, mais pas du tout résigné à poursuivre le combat pour sauver le Mouloudia des mains d’aventuriers et de gestionnaires hors-la-loi.

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