Le LA Galaxy, autrefois symbole de domination en MLS, a traversé une décennie de turbulences depuis ses jours de gloire marqués par les triomphes de l’ère Beckham, Donovan et Keane. Après dix années d’absence, le club s’apprête à accueillir la finale de la Coupe MLS ce samedi, renouant avec une tradition qu’il avait presque perdue.
Entre 2009 et 2014, le Galaxy a établi une dynastie en MLS, remportant plusieurs titres et solidifiant sa réputation sur la scène internationale. Avec l’arrivée de David Beckham en 2007, l’équipe est devenue une marque mondiale, attirant des foules record et créant une aura unique. Landon Donovan, pilier de l’équipe pendant une décennie, résume cette période comme celle d’une « révolution » pour la MLS, où le Galaxy était bien plus qu’un simple club de football.
Des choix discutables et une perte d’identité
Cependant, à partir de 2016, les départs d’Arena, Donovan et d’autres figures majeures ont laissé un vide. La concurrence accrue, notamment avec l’arrivée du LAFC, a accentué la pression. Malgré des recrutements spectaculaires comme Zlatan Ibrahimovic, le club a souvent échoué à bâtir une équipe cohérente, perdant l’aura qui le distinguait autrefois.
Une nouvelle identité à construire
Pourtant, le club semble sur la voie d’un renouveau. Moins tourné vers des recrues prestigieuses comme Zlatan Ibrahimovic ou Chicharito, le Galaxy mise désormais sur une équipe plus jeune et dynamique. Cette évolution marque une rupture avec son passé, mais pourrait permettre de reconstruire une base solide pour l’avenir.
Le match de samedi face aux New York Red Bulls sera bien plus qu’une finale mais une opportunité pour le LA Galaxy de prouver qu’il peut redevenir une force incontournable en MLS, tout en embrassant une nouvelle identité.