Brian Schmetzer s’est exprimé, l’entraîneur des Seattle Sounders, n’a pas dérogé à la tradition, et ses livré au jeu de questions réponses face à la presse, à son arrivée à Tanger.
Le technicien a d’entrée de jeu, confessé que c’est la plus grande compétition à laquelle son équipe participe, et donc l’occasion de « se montrer » a-t-il affirmé: « C’est ma première compétition à cette échelle internationale. On joue la compétition régionale, qui est la Ligue des champions de la Concacaf, mais un Mondial des clubs face à quelques-unes des meilleures équipes au monde, c’est l’occasion de montrer notre équipe. C’est nouveau et c’est très enthousiasmant. », relève Schmetzer.
Et pour « se montrer », quoi de mieux que d’être ambitieux, mais d’abord d’un point de vue mental : « Notre mot d’ordre est que chaque match est important. Nous ne sommes pas au Maroc en vacances ou pour profiter des merveilleux endroits qui s’y trouvent. Nous sommes en mission et on est là pour gagner. À la fin de l’expérience, nous penserons à autre chose. Notre focus est sur ce premier match. » explique-t-il.
Une ambition assumée, un mental paré à toute épreuve, le technicien de 60 ans a aussi des idées précises du point de vue technico-tactique pour parvenir à ses fins. « Il y a des idées tactiques qui sont en place depuis que je suis entraîneur de cette équipe. On joue avec une formation de base en 4-2-3-1. Le mouvement en avant dépend de notre adversaire et le nombre de joueurs qui nous pressent. Nous avons de très bons attaquants comme Raul Ruidiaz ou Freddy Monteiro, qui est à Seattle depuis pas mal d’années. Nous avons également une équipe scientifique qui étudie statistiquement d’où viennent les buts et d’où proviennent les meilleures chances pour marquer. On utilise les nouvelles technologies et la data pour mieux nous préparer. », a-t-il confié à la presse.
Pour rappel Seattle Sounders entre en lice demain à 17H GMT au deuxième tour de la Coupe du monde des clubs. Le club américain sera opposé à Al Ahly du Caire au Grand stade de Tanger.
