Coupe du Monde des Clubs 2025 : Trois confrontations entre clubs sud-américains et européens, trois nuls. Aucun vainqueur, mais les clubs d’Amérique du Sud peuvent regarder l’Europe dans les yeux. Et face aux autres continents, ils imposent leur puissance.
La Coupe du monde des clubs 2025 révèle que les clubs sud-américains rivalisent désormais pleinement avec les géants européens. Fluminense a tenu tête au Borussia Dortmund (0-0), Palmeiras a résisté au FC Porto (0-0), et Boca Juniors a livré un duel intense contre Benfica (2-2). Trois chocs intercontinentaux, trois matchs nuls, mais surtout trois prestations solides des représentants sud-américains.
Fin d’un mythe en Amérique du Sud
Les Brésiliens et les Argentins n’ont pas tremblé. Ils ont montré du jeu, de l’intensité, de la discipline. Le mythe d’une supériorité européenne semble s’estomper. Dans cette édition du tournoi, les clubs sud-américains confirment qu’ils peuvent concurrencer le haut niveau européen sans complexe.
Mais au-delà de cette résistance face à l’Europe, c’est dans les confrontations face aux clubs d’autres continents que les Sud-Américains ont véritablement brillé. Botafogo a battu les Américains de Seattle Sounders (2-1), Flamengo a maîtrisé l’Espérance de Tunis (2-0), et River Plate s’est imposé face aux Japonais de Urawa Red Diamonds (3-1). Trois matchs, trois victoires. Aucun doute possible : la domination est nette.
L’Amérique du Sud prend cette Coupe du monde au sérieux. Elle envoie des clubs compétitifs, solides techniquement, et bien organisés. La compétition est encore longue, mais une tendance se dessine : les clubs sud-américains ne sont plus de simples outsiders. Ils sont là pour jouer les premiers rôles.
L’Afrique monte en puissance
L’Afrique ne compte pas rester en marge. Après trois sorties, il y a une lueur d’espoir. En effet, le club sud-africain Mamelody Sundowns a marqué l’histoire avec la première victoire africaine du tournoi. Il s’est imposé face à Ulsan sur le score de 1-0. En remportant cette première victoire, Sundowns ouvre ainsi la voie pour une meilleure représentation des africains. Il faut noter qu’Al Ahly avait impressionné en ouverture du mondial des clubs en obtenant un nul face à l’Inter Miami de Lionel Messi (0-0). Deux performances qui confirment que le continent africain veut aussi jouer sa carte à fond dans cette compétition élargie.