Coupe du Monde des Clubs 2026 : Chelsea et Benfica s’affrontent ce samedi pour une place en quart de finale la Coupe du Monde des Clubs. Mais c’est surtout des joueurs-clés qui vont faire la différence dans une rencontre à élimination directe.
Le duel entre Chelsea et Benfica s’annonce tendu, tactique et explosif. Mais au-delà des dispositifs et des choix d’entraîneurs, ce sont souvent les individualités qui font la différence dans les matchs couperets. Et à ce jeu-là, chaque équipe possède trois hommes clés autour desquels tout pourrait tourner. Leaders techniques ou moteurs du collectif, ce sont eux qui peuvent faire basculer la rencontre.
Cole Palmer, Enzo Fernandez et Marc Cucurella, les piliers de Chelsea
Bien qu’un peu moins prolifique en 2025 qu’en 2024, Cole Palmer reste un atout offensif majeur. Il compte un but dans la victoire 2‑0 contre Los Angeles FC, jouée le 16 juin dernier et il reste capable de débloquer la situation dès qu’il est impliqué dans le jeu. Cole Palmer, arrivé de Manchester City, est devenu l’arme offensive numéro un des Blues. Ailier ou meneur de jeu, il excelle entre les lignes, provoque, crée et marque. Sa créativité sera essentielle pour contourner le bloc portugais.
Enzo Fernandez est actuellement le top scoreur et passeur décisif des Blues, avec en 2025 un total de 14 participations (buts + passes). Dans l’entrejeu, Enzo Fernández s’impose comme le cerveau du milieu londonien. Précis à la passe, intelligent dans ses placements, il est la plaque tournante du jeu de Chelsea. Sa capacité à dicter le tempo et à orienter le jeu sera cruciale. Dans le tournoi, il a marqué contre Los Angeles FC et délivré deux passes clés dans le 3‑0 face à l’Espérance, plaçant Chelsea en huitièmes.
Marc Cucurella est l’un des joueurs les plus en vue du tournoi. Il a brillé dès l’ouverture face à LAFC, avec une interception décisive, une activité offensive constante, et un taux de passes réussies très élevé. Latéral infatigable, il apporte de la stabilité défensive tout en étant un vrai moteur sur son couloir gauche. Son activité des deux côtés du terrain en fait un joueur essentiel dans l’équilibre tactique.
Benfica : Di María, Otamendi, Sanches, l’expérience au pouvoir
Benfica pourra compter sur son meneur d’expérience, Ángel Di María. À 36 ans, l’Argentin reste le joueur le plus décisif de l’effectif lisboète, capable d’éclairer un match d’un dribble, d’une passe millimétrée ou d’un coup de génie. Il a inscrit 3 buts dans ce tournoi, plaçant Benfica en position favorable pour ce huitième.
Derrière, Nicolás Otamendi incarne la solidité et le leadership. Pilier défensif, il apporte sa lecture du jeu et son impact physique, tout en guidant les jeunes autour de lui dans les moments chauds. Le capitaine argentin est un rempart solide. En trois matchs dans le mondial des clubs, il compte 1 but de la tête, 21 duels remportés sur 27, et n’a pas encaissé de cartons. Son leadership derrière sera vital face aux attaquants de Chelsea.
Au cœur du jeu, Renato Sanches représente la force de percussion. Capable de casser les lignes, de récupérer haut et de porter le ballon, il sera le liant entre les phases défensives et offensives de Benfica. Absent du top-scorers, le portugais reste néanmoins le poumon du milieu portugais. Il a marqué contre Auckland, démontrant sa capacité à percuter et orienter le jeu.
Dans ce match à enjeu, chaque action comptera. Et ce sont ces six hommes, par leur impact, leur talent et leur sang-froid, qui détiennent peut-être les clés du match. Chelsea et Benfica auront besoin de leurs leaders pour viser le dernier carré mondial.