Le 17 juin 2026, l’Algérie fera face à l’Argentine lors de la phase de groupes de la Coupe du monde. Championne du monde en titre, l’Argentine remettra sa couronne en jeu dans un groupe relevé comprenant également l’Autriche et la Jordanie. Pour les Algériens, l’entrée dans la compétition s’annonce déjà périlleuse, avec un premier adversaire prestigieux et expérimenté.
Une fédération sous le feu des projecteurs
Alors que l’équipe algérienne se prépare à défendre son titre, la Fédération argentine de football (AFA) traverse une période trouble. Le siège de la fédération a été perquisitionné, mardi, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de blanchiment d’argent. Entre 25 et 30 perquisitions ont été menées auprès de clubs et de domiciles privés, portant sur la comptabilité de la société financière « Sur Finanzas », sponsor de plusieurs clubs et de la sélection en 2024.
La justice argentine soupçonne une évasion fiscale avoisinant un milliard d’euros, impliquant Luis Vallejo, proche du président de l’AFA, Claudio Tapia.
Quel impact sur le terrain et dans les coulisses ?
Si l’équipe dirigée par Lionel Scaloni reste concentrée sur le terrain, la pression médiatique et judiciaire pourrait peser sur le moral et l’organisation. Comment la fédération gérera-t-elle cette tempête à quelques mois d’un rendez-vous mondial ? Les sponsors resteront-ils mobilisés malgré l’ombre de l’enquête ? Et surtout, l’Algérie pourrait-elle profiter de cette distraction pour poser des difficultés aux champions du monde en titre ?
L’Argentine, malgré ces turbulences, reste une équipe redoutable, mais le calendrier de la Coupe du monde 2026 et la situation actuelle de sa fédération ajoutent une dimension inattendue à cette rencontre. Le duel du 17 juin s’annonce ainsi sous haute tension, non seulement sur le plan sportif, mais aussi au cœur des coulisses du football argentin.






