La Tunisie a raté une qualification au deuxième tour de la Coupe du Monde qui était pourtant à sa portée. Les coéquipiers de Youssef Msakni ont raté une occasion en or pour écrire l’histoire. Voici les raisons de cet échec.
Une mauvaise préparation
La Tunisie a choisi les Comores et le Brésil ainsi que l’Iran pour préparer sa Coupe du Monde. Le choix des adversaires laissait à désirer surtout que l’équipe allait défier deux formations européennes et une équipe australienne qui joue à l’anglaise. Le choix d’un adversaire africain et d’un autre américain était incompréhensible. Le match contre le Brésil était plus un match de gala qu’un match de préparation.
Une ambiance malsaine
Contrairement aux autres représentants du continent dans le Mondial, la Tunisie a préparé son tournoi dans une ambiance malsaine. La guerre entre la Fédération tunisienne de football (FTF) et le ministère du sport a pourri l’ambiance, avant que les choses ne prennent une nouvelle tournure avec la prorogation de la guerre des intox et le rôle destructeur joué par certains médias tunisiens.
Un jour sans face à l’Australie
Alors qu’elle est annoncée favorite, la Tunisie a passé à côté de son sujet lors du match face à l’Australie. En dépit du soutien sans faille de ses supporters, le lauréat de la CAN 2004 s’est montré fébrile mentalement et physiquement devant une sélection australienne loin d’être un foudre de guerre.
Les choix de Jalel Kadri
La formation alignée contre l’Australie a laissé couler beaucoup d’encre. S’il a réussi son pari tactique contre le Danemark, il est passé à côté de la plaque lors du second match. On lui reprochait de ne pas avoir misé sur Ali Maaloul et Wajdi Kechrida qui ont brillé face à la France, ainsi que Wahbi Khazri, auteur du seul but de la Tunisie dans ce Mondial 2022.