Battu par la Croatie lors de la petite finale, le Maroc a dû se contenter de la 4e place dans cette 22e édition de la Coupe du Monde qui s’achèvera dimanche avec l’apothéose qui mettra aux prises la France, championne du monde en titre, et l’Argentine.
En dépit d’un goût d’inachevé dû notamment à cette défaite imméritée devant la France en demi-finale du tournoi, le lauréat de la CAN 1976 peut se targuer d’avoir bien honoré le football africain, qui a pu chasser enfin le signe indien en se qualifiant pour la première fois de son histoire pour le carré d’as.
Une belle performance pour la sélection nord-africaine qui fait partie du cercle des quatre meilleures équipes nationales au monde. Du pain sur la planche pour les autres nations africaines afin d’emboiter le pas au Maroc qui est devenu, désormais, une référence pour le continent entier.
Un investissement payant !
Le Maroc n’a pas lésiné sur les moyens pour investir dans le football national. A cet égard, le pays nord-africain s’est doté d’une infrastructure moderne, tout en investissant dans la formation en lançant plusieurs académies, dont notamment celle de Mohammed VI qui a été derrière l’éclosion de plusieurs joueurs de la sélection marocaine à savoir Ahmed Reda Tagnaouti, Azzedine Ounahi, Sofyan Amrabat et Youssef En-Nesyri.
Grâce à cet investissement payant, le Maroc a formé plusieurs joueurs de qualité qui ont permis à la sélection nationale de remporter le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) à deux reprises et aux clubs locaux de dominer les deux compétitions interclubs (Ligue des champions et Coupe de la Confédération).
Un professionnalisme en marche
Le championnat marocain, « Botola Pro », a pris une nouvelle dimension lors des dernières années grâce à l’instauration d’un vrai professionnalisme. Pour rappel, le Maroc est le premier pays africain à recourir à l’arbitrage vidéo (VAR). Cela a eu un impact positif sur la crédibilité de la compétition.
Par ailleurs, tous les clubs sont tenus de respecter un cahier des charges bien défini pour pouvoir évoluer dans la division d’élite. Également, les droits TV ont connu une hausse spectaculaire, ce qui a permis aux clubs de générer des rentrées d’argent importantes.
Sur un autre plan, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) s’est engagée avec une société étrangère, chargée de la programmation de la Liga et de la Premier League, pour assurer la planification des matchs de la Botola Pro.