L’Afrique devra patienter encore avant d’espérer remporter enfin son premier sacre en Coupe du monde. Le Maroc, dans sa tentative, a été stoppé par la France en demi-finales de la Coupe du Monde 2022 ce mercredi. Mais les Lions de l’Atlas ont des acquis à capitaliser pour revenir encore plus fort.
Et dire que le Maroc a été proche de réaliser ce rêve grâce à un parcours exceptionnel dans cette 22e édition du Mondial qui se poursuit au Qatar. Finalement, l’aventure de la sélection nord-africaine s’est arrêtée en demi-finales devant le champion du monde en titre, la France, qui l’a emporté sur un score de 2-0 grâce à deux buts de l’arrière gauche Théo Hernandez et du jeune attaquant Randal Kolo Muani.
Le Maroc n’a pas à rougir de cette défaite qui aurait pu être évitée avec plus de réalisme et de lucidité devant les cages gardées par Hugo Lloris, ou encore sans les erreurs d’appréciation commises par l’arbitre mexicain César Ramos.
Des acquis à consolider !
Grand artisan de la belle épopée marocaine au Qatar, le sélectionneur Walid Regragui a confirmé son statut de l’un des meilleurs entraîneurs sur le continent africain. L’ancien coach du Wydad a su bâtir un groupe solidaire et combatif grâce essentiellement à son discours rassembleur. Cela s’est traduit sur le terrain par un rendement exceptionnel de tous les joueurs et une volonté manifeste de bien faire.
Par ailleurs, la sélection marocaine a fait preuve d’une maîtrise tactique hors-norme, comme en atteste son excellent comportement défensif, du moins sur ses cinq premiers matchs du tournoi. Certaines individualités ont tiré également leur épingle du jeu et se sont imposées comme les nouveaux patrons de la Team Maroc, à l’instar du défenseur central Nayef Aguerd ou encore des deux milieux Sofyane Amrabat et Azzedine Ounahi.
La CAN 2023 en ligne de mire !
À la recherche d’un sacre continental qui le fuit depuis 1976, la sélection marocaine semble bien armée, cette fois-ci, pour mettre un terme à sa disette, et ce à l’occasion de l’édition 2023 qui aura lieu en Côte d’Ivoire début 2024. Pouvant compter sur une équipe nationale qui regorge de joueurs confirmés, le Maroc se présente dans la peau du favori pour le rendez-vous ivoirien, même s’il aura affaire à des adversaires coriaces à l’instar du Sénégal, le tenant du titre ou encore la Côte d’Ivoire, l’hôte de la compétition, voire l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie, le Nigéria et le Cameroun rodés à cette compétition.
En tout état de cause, le Maroc se trouve devant une occasion propice pour chasser enfin le signe indien, d’autant plus qu’il a gagné en capital confiance et en expérience grâce à son épopée mondialiste.