La présence de Rayan Yesli dans la liste de l’Algérie pour la Coupe Arabe 2025 ne cesse de surprendre. Le gardien de Halifax, pensionnaire d’un championnat canadien de division inférieure et peu suivi, reste un profil méconnu et loin des standards internationaux.
Cette saison le gardien de 26 ans, a disputé 27 matchs cette saison, pour 34 buts encaissés et 8 clean sheets, un bilan loin d’être exceptionnel. Il n’a plus foulé les terrains depuis plus d’un mois et ne dispose d’aucune expérience internationale.
Malgré ce contexte peu favorable, Yesli a été retenu pour représenter l’Algérie dans une compétition officielle, au détriment de plusieurs gardiens locaux en pleine forme. Le cas le plus marquant reste celui de Bouhalfaya, titulaire lors du dernier CHAN et auteur de prestations honorables.
Beaucoup l’imaginaient logiquement dans le groupe, mais il a été écarté sans justification. il nya pas photo le niveau le niveau de bouhalfaya
Un choix sportif…
Dans les milieux proches de la sélection, certains évoquent des pressions médiatiques et le poids croissant des agents, qui chercheraient à mettre en avant certains profils. Une donnée intrigue : Yesli arrive en fin de contrat le 31 décembre, et cette convocation pourrait lui offrir une vitrine idéale pour attirer un nouveau club.
Un rêve inespéré
Même le gardien lui-même ne s’attendait certainement pas à cette opportunité. Pour de nombreux observateurs, sa sélection relève davantage d’un pari audacieux, que d’un choix purement sportif. Alors que la mission de l’Équipe nationale A’ devrait être de promouvoir les joueurs les plus performants du championnat local, cette décision alimente un sentiment croissant d’incohérence dans la gestion de la sélection A’.
