L’avenir du football ivoirien était au cœur d’un séminaire organisé à la Fédération Ivoirienne de Football. L’instance dirigeante s’est penchée sur les défis à relever vis-à-vis des objectifs fixés. Un plan stratégique a été mis en place afin de les réaliser avant la fin du mandat du Comité Exécutif actuel en 2026.
A travers ce séminaire, la Fédération Ivoirienne de Football affiche sa détermination à tenir les engagements pris vis-à-vis des clubs. Ces engagements ont été étudiés et répartis dans une matrice afin de mieux avancer dans les objectifs fixés d’ici 2026. « Je trouve que nous avons bien avancé. Mais beaucoup reste à faire. On ne se dit pas satisfait de ce qui a été fait », a d’abord fait remarquer Yacine Idriss Diallo.
Les compétitions amateurs relancées
« Nous devons aller plus loin dans notre engagement. C’est la raison pour laquelle nous avons travaillé pour voir ce qui nous reste à faire. (….) L’objectif étant qu’à l’annonce du bilan en 2026, vous verrez que nous avons parlé et nous avons agi et assuré », a noté le président de la Fédération Ivoirienne de Football. Si des doutes existaient encore quant à la capacité de son équipe à relancer les championnats de Division Régionale et de District, Idriss Diallo a désormais rassuré sur les mesures prises pour y arriver.
« Si nous avons décidé de démarrer, c’est parce que nous avons trouvé les moyens pour le faire. Nous ne sommes pas dans l’improvisation. Lors de notre Assemblée Générale en fin d’année dernière, nous avons présenté un budget record de 11 milliards de franc CFA. Toutes les actions que nous entretenons figurent dans ce budget. Ces compétitions de Division Régionale, de District, de Ligue 2 féminine qui vont nous coûter plus de 600 millions de franc CFA ont été budgétisées et les ressources seront trouvées. Nous avons déjà une première partie et d’ici la fin de l’année, nous aurons la totalité ».
Les clubs assistés dans leur gestion financière
De vives critiques se sont soulevées lorsque la FIF a réclamé aux clubs des justificatifs de l’utilisation des subventions de l’instance. Ceci n’avait rien de méchant envers les clubs, a rassuré le président de la FIF, avec la promesse d’assister les clubs dans leur gestion financière. « C’est une démarche pédagogique plutôt que l’observance de sanctions », a précisé Yacine Idriss Diallo.