Il y a quelques jours, une confrontation a éclaté entre Chiqui Tapia (AFA) et le président de l’Argentine, Javier Milei. Elle a commencé avant la réélection du directeur de l’Association de Football Argentin et se poursuit avec de nouveaux épisodes chaque jour.
Dans un contexte où le gouvernement argentin effectue des coupes budgétaires, Milei a confirmé ce samedi qu’il ne rétablira pas les avantages fiscaux auparavant accordés aux clubs de football pour les aider à « faire face à certains aspects de la crise économique. » Ainsi, dans un délai de six mois, les clubs devront ajuster leurs finances, car ils ne recevront plus d’aide de l’État, ni de « Régime Spécial de Sécurité Sociale de l’AFA, » qui contribuait à alléger la fiscalité liée aux cotisations sociales et aux contributions patronales pour le personnel employé par les institutions sportives (joueurs de football, équipes techniques, entre autres).
Selon le gouvernement actuel, ce régime, approuvé entre 2019 et 2023 par l’ancien président de l’Argentine, Alberto Fernández, engendrait des pertes. Cette mesure vise à soutenir la demande de Milei pour que les clubs soient financés par des fonds privés, c’est-à-dire qu’ils adoptent le modèle des Sociétés Anonymes Sportives (SAD), que le président de l’AFA rejette.
De plus, le dirigeant du pays s’est également adressé à Chiqui Tapia et à l’AFA en général, affirmant qu’ils se trouvent dans une « situation absolument irrégulière », en référence à l’assemblée extraordinaire tenue en octobre et aux procédures engagées, sans même l’approbation de l’Inspection Générale de Justice (IGJ). Milei, qui ne mâche pas ses mots et ne semble craindre personne, insiste sur le fait que l’AFA devra « se réorganiser » et a qualifié son modèle de « corrompu, dépassé et appauvrissant », en ajoutant que ce modèle a été directement proposé par Chiqui Tapia.
