L'incontournable du football africain
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Commémoration : Il y a deux ans, c’était l’Algérie qui gagne

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Il y a deux ans, jour pour jour, la sélection nationale U17 a été sacrée pour la première fois depuis l’indépendance championne Arabe des nations en battant en finale le Maroc au stade de Sig. Le seul titre gagné par cette catégorie.  

Dans un stade Abdelkrim Kerroum de Sig plein à craquer, dans la wilaya de Mascara, la sélection algérienne des moins de 17 ans a remporté la Coupe arabe des nations en battant en finale son homologue marocaine aux tirs au but (1 à 1, 4 à 2) après le temps réglementaire.

Menés au score depuis la (51’) par Mohamed Archidi, les jeunes Fennecs ont réussi à égaliser de plus fort-belle manière à la dernière minute d’une frappe en pleine lucarne du sociétaire du Paradou AC, Tayeb Chehaïma.

Lors de la séance des tirs au but, les algériens se sont mieux exprimés que leurs adversaires qui se sont frottés à l’excellent gardien du FC Montréal Matsias Hammache, auteur d’un tournoi exceptionnel.

Auteur d’un parcours sans faute depuis l’entame de la compétition, l’équipe drivée par Arezki Remmane a terminé l’épreuve sans la moindre défaite, remportant haut la main le trophée de cette 4ème édition organisée avec succès par l’Algérie dans deux villes de l’ouest du pays, Mostaganem et Sig. 

Pour l’histoire, aucune sélection algérienne de cette catégorie d’âge n’a gagné ce trophée ni un autre sur le continent, ce qui a valu aux jeunes coéquipiers de Moslem Anatouf d’être reçus ainsi que leur encadrement et le président de la Fédération algérienne de football, Djahid Zefizef, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune au Palais du Peuple lors d’une cérémonie grandiose organisée en leur faveur ainsi qu’en l’honneur des athlètes qui se sont distingués lors des Jeux Méditerranéens d’Oran 2022.

Par ailleurs, il faudra rendre à César ce qu’appartient à César, en rappelant que ce sacre n’était pas le fruit du hasard ou d’un concours de circonstance, mais la conséquence d’un travail savamment mené à travers l’académie de Sidi Bel-Abbès, inaugurée en février 2021 par l’ex-président Kheireddine Zetchi, en présence d’ailleurs de l’ancien coach national Djamel Belmadi, où plus d’une soixantaine de jeunes joueurs détectés lors de plusieurs plateaux tenus à travers le pays ont été sélectionnés pour suivre un cursus sous la conduite, justement, d’Arezki Remmane et de son équipe.

C’est dire le chemin parcouru par cette belle équipe et l’épopée qu’elle a écrit, malgré les difficultés rencontrées et les embûches parsemées par ceux qui ne voulaient pas et ne croyaient pas en ce projet.  

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