Chili Foot : La légitimité du président de la Fédération chilienne de football, Pablo Milad est de plus en plus remise en question. Le football chilien traverse l’une de ses plus grandes crises institutionnelles. En cause : les résultats désastreux de la sélection nationale et une gouvernance largement contestée.
L’avenir de Pablo Milad à la tête de la Fédération chilienne de football est de plus en plus incertain. Depuis son arrivée en 2020, les résultats décevants de la sélection nationale et une gouvernance contestée ont fragilisé sa position. Deux échecs consécutifs lors des éliminatoires du Mondial ont exacerbé la crise, poussant plusieurs clubs à remettre en question son maintien à la présidence.
D’après la presse chilienne, un mouvement interne visant à anticiper les élections à novembre 2025, soit un an avant la date prévue, serait déjà soutenu par dix clubs. Ce retournement de situation surprend, notamment parce qu’il provient du Conseil des présidents, l’organe même qui avait soutenu Milad lors de son élection et réélection. Cette volte-face traduit une perte de confiance profonde envers l’ancien maire de Maule, qui reste cependant mesuré dans ses déclarations et n’exclut pas un départ anticipé.
Alors qu’il s’apprête à franchir le cap des cinq ans à la tête du football chilien, Milad semble confronté au même type de pression interne qui avait précipité le départ de son prédécesseur. Malgré une victoire nette en 2022 face à Lorenzo Antillo, les résultats sportifs en berne et les critiques croissantes ont sérieusement entamé son autorité. Désormais, son avenir dépendra de la volonté des clubs de lui renouveler ou non leur confiance.