Aussitôt l’annonce des dates de la phase finale du CHAN 2025 et des éliminatoires de cette compétition, que les spéculations ont commencé et à la FAF de lancer son ballon-sonde pour prendre la température.
Il n’y a pas si longtemps, les relais de la fédération algérienne de football, version Walid Sadi, ne cessaient de propager l’intox que la Confédération africaine de football (CAF) allait abandonner cette compétition car elle n’était pas rentable, avant que cette instance n’apporte la contradiction en mai dernier pour annoncer que non seulement ce tournoi ouvert aux joueurs locaux sera maintenu, mais il se tiendra en 2025.
Ensuite, la CAF n’a pas attendu longtemps pour décider des pays qui devront abriter cette épreuve, à savoir le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie soit les trois nations appelées à organiser la CAN TotalEnergies 2027 après le retrait de la candidature algérienne, de la date de la phase finale, du 1er au 18 février 2025, et de la période des éliminatoires, entre octobre et décembre 2024.
Une compétition qui tombe comme un cheveu dans la soupe pour la FAF qui ne semble pas être emballée d’y prendre part, mais qu’elle n’a pas le choix. La preuve jusqu’à ce jour, aucun staff n’a été désigné pour cette sélection A’. Pourtant, le bureau fédéral, réuni en juin dernier, avait annoncé la mise en place sous peu d’un sélectionneur et de son staff. Ce qui a fait dire à certains observateurs que la FAF est beaucoup plus dans la réaction que dans l’action, sans la moindre projection ni stratégie.
Disparue des radars depuis février 2023, soit depuis plus d’une année et demi, la sélection A’ sera-t-elle relancée dans les jours qui viennent ou pas ? C’est la grande question qui sera débattue lors de la prochaine réunion du bureau fédéral, ce samedi, au moment où les spéculations vont déjà bon train au sujet de qui sera désigné à la tête de cette sélection.
Cependant, des ‘’informations’’ fuitées par la fédération font état d’une éventuelle non-participation d’une sélection A’ compte-tenu d’un calendrier trop chargé pour les joueurs évoluant dans le championnat, et qu’il y a possibilité à ce que l’équipe nationale U20 prenne le relais.
Faut-il le souligner au passage que cette équipe nationale U20 est appelée à disputer un tournoi UNAF qualificatif pour la prochaine CAN de cette catégorie le mois d’octobre prochain à Tunis. Dans les plans de ceux qui seraient derrière cette idée, si les protégés de Yacine Manaâ parviennent à se qualifier à la CAN et faire la même chose pour le CHAN, ce sera pour eux une occasion de préparer l’épreuve de leur catégorie, même si l’âge de cette équipe est une aventure très risquée.
Au dernier CHAN en Algérie, la plupart des sélections étaient des équipes seniors, et pour certaines incluant plusieurs U23, comme c’était le cas pour le Sénégal, vainqueur de l’épreuve face à l’Algérie en finale aux tirs au but.
Le ballon-sonde de la sélection U20 a été lancé justement pour prendre la température, avant que le BF ne prenne les décisions qui s’imposent, même si sa marge de manœuvre est très étroite.
Par ailleurs, il y a quelques mois, la fédération avait songé à Kheireddine Madoui, mais ce dernier a fini par opter pour le CS Constantine, au lieu d’attendre une réaction qui n’allait pas venir. Il y a aussi le nm d’Azzedine Aït Djoudi qui avait également circulé, alors que celui de Nabil Neghiz, est juste une fiction, car l’intéressé est déjà engagé avec la sélection A comme adjoint de Vladimir Petkovic.
La FAF sera donc appelé à engager un autre sélectionneur et son staff pour parer au plus pressé, vu les délais assez courts de cette épreuve (d’octobre 2024 à février 2025), soit une pige cinq mois à tout cassé, si l’équipe se qualifie.
Car pour la CAN 2022, l’Algérie était qualifiée d’office en tant que pays organisateur, et qu’auparavant, elle ne compte qu’une seule participation, c’était en 2011 où l’équipe s’est classée quatrième, sous les commandes d’Abdelhak Benchikha, après avoir été battue par le Soudan lors du match de classement (0 à 1).
Pour les deux éditions (2016 et 2018) qui suivirent, l’Algérie a été sanctionnée par la CAF de ne pas participer aux éliminatoires (de 2013) pour avoir refusé, du temps de Mohamed Raouraoua, de jouer contre la Libye, pays connaissant des troubles à l’époque. Quant à l’édition de 2020, l’équipe ne s’est tout simplement pas qualifiée.
