Lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN 2022 en Algérie, Mandla Mandela a fait des déclarations à caractère politique le vendredi 13 janvier 2023. Une sortie à polémiques au sujet de laquelle la Confédération africaine de football (CAF) veut bientôt ouvrir des investigations. Elle l’a annoncé dans un communiqué publié ce dimanche 15 janvier.
La Confédération Africaine de Football (CAF) compte mener des investigations « pour établir si et dans quelle mesure les déclarations politiques et les événements de la cérémonie d’ouverture du CHAN TotalEnergies Algérie 2022 violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA », a indiqué l’instance africaine dans son communiqué.
L’instance gérée par le Sud-Africain Patrice Motsepe a rappelé que « selon ses Statuts et Règlements et ceux de la FIFA, la Confédération Africaine de Football (« CAF ») doit s’abstenir de s’impliquer dans la politique et rester neutre sur les questions de nature politique ». A vrai dire, la CAF fait allusion au discours de Mandla Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, invité à Alger pour assister au coup d’envoi du CHAN mais aussi au baptême du stade de Baraki.
Faut-il le rappeler, le petit-fils du guide sud-africain a adressé une pique à l’adresse du Maroc en évoquant la question du « Sahara occidental, dernière colonie en Afrique ». Et cela n’avait pas été du goût de la Fédération royale marocaine de football qui a vite réagi en annonçant avoir porté plainte au niveau de la CAF. « La CAF a été informée de certaines déclarations politiques émises lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations (« CHAN ») TotalEnergies Algérie 2022 le vendredi 13 janvier 2023 à Alger. Ces déclarations politiques ne sont pas celles de la CAF et ne reflètent ni un point de vue ou une opinion de la CAF en tant qu’organisation politiquement neutre », a souligné la CAF qui fera part de ses conclusions au moment opportun.