L’atmosphère est devenue pesante autour des Pharaons malgré la qualification pour la CAN 2025 et le Mondial 2026. Les critiques se multiplient à l’encontre de Hossam Hassan, dont les récentes déclarations ont encore tendu le climat.
La situation est devenue délicate pour Hossam Hassan. Alors que l’Égypte est qualifiée pour la Coupe du monde 2026 et la CAN 2025, le technicien est au centre de vives critiques. La défaite 2-0 face à l’Ouzbékistan et la victoire arrachée aux tirs au but contre le Cap-Vert lors des dernières sorties ont renforcé le mécontentement d’une partie des supporters et des observateurs, qui mettent en doute sa capacité à mener la sélection sur de longues distances.
Hossam Hassan vide son sac
Cette pression s’est reflétée dans ses prises de parole. Agité après les matchs de novembre, Hossam Hassan a dénoncé l’attitude de ceux qui, selon lui, ne soutiennent pas les entraîneurs locaux. Il s’est exprimé sans retenue. « Vous voulez faire de moi un sujet de conversation ? Je m’en fiche. Vous vous en prenez aux entraîneurs égyptiens. Regardez Micale, l’ancien sélectionneur olympique : il gagnait des sommes astronomiques. C’est honteux. Regardez plutôt le sélectionneur du Maroc. Nous sommes un staff technique national payé en livres égyptiennes. À tous ceux qui prétendent que nous n’avons rien accompli — malgré notre qualification pour la Coupe du monde et la CAN sans une seule défaite — je dis : restez en colère », a-t-il accoté. Ces propos traduisent un climat interne pesant et une relation tendue entre le sélectionneur et son environnement médiatique.
Un groupe limité selon Hossam Hassan
La méforme collective observée durant la trêve a également été abordée par le sélectionneur. Il a tenté d’expliquer le rendement de son groupe. « Que voulez-vous de plus ? Nous avons testé de nouveaux joueurs, nous avons fait notre travail, et l’équipe est complètement épuisée après la Supercoupe d’Égypte. Tous ceux qui connaissent le football savent que je ne pouvais pas augmenter la charge d’entraînement », a-t-il souligné. En mettant en avant l’état physique de ses joueurs, il cherche à éclairer les difficultés rencontrées sur le terrain, sans pour autant esquiver les responsabilités liées aux performances.
Hossam Hassan a insisté sur le profil de ses éléments et sur le fossé qui sépare les Pharaons de leurs adversaires du moment. « Nous n’avons que deux véritables joueurs étrangers, ne nous leurrons pas. Deux et quart, pour être précis : Salah, Marmoush et Mostafa Mohamed… à peine. Pendant ce temps, les équipes que nous affrontons comptent 26 ou 28 joueurs en Angleterre, en France et en Espagne », a-t-il affirmé. Un argument qui met en lumière les limites actuelles du groupe et les défis auxquels il doit faire face dans un contexte où l’exigence populaire reste très forte.






