L’Algérie a décidé de se porter candidate pour abriter la CAN 2025 après le retrait de la Guinée. Avec toutes les potentialités et les moyens dont dispose ce pays, la Confédération Africaine de Football pourrait lui tourner le dos à la toute dernière minute, en décidant d’attribuer l’organisation à un autre pays.
Depuis l’affaire de l’arbitre gambien Bakary Gassama, l’Algérie par le biais de la fédération algérienne de Football et le Ministère de la Jeunesse et des Sports ont commencé à bouger. Et même le sélectionneur algérien Djamel Belmadi est sorti de sa torpeur pour crier au vol et dénoncer certains agissements jugées « malveillantes » pour « saboter l’Algérie ». Une vive polémique est née puisque les responsables du football algériens vont carrément dénoncer ces « agissements » aux instances mondiales.
Un recours à l’encontre de l’arbitrage de Gassama avait été déposé. La FAF avait, par la suite, annoncé sa détermination à user de l’ensemble des voies légalement permises pour se faire rétablir dans ses droits et rejouer la rencontre dans des conditions garantissant l’honnêteté et l’impartialité de l’arbitrage. La FAF est allé encore plus loin en demandant l’ouverture d’une enquête par les organes de la FIFA pour faire toute la lumière sur l’arbitrage du match Algérie-Cameroun.
L’affaire Gassama a fait comprendre aux algériens qu’ils ne sont pas protégés et qu’un travail sur le plan international est indispensable pour garantir une certaine étiqueté mais surtout à défendre les intérêts du pays sur le plan purement sportif.
Et même si les algériens s’activent à tous les niveaux pour gagner l’organisation de la CAN 2025, l’absence des représentants dans les arcanes du football africain pourrait lui jouer un mauvais tour, sachant que l’heureux élu sera désigné sur la base d’un vote du comité exécutif de la CAF.
Le jeu d’influence que pourrait pratiquer certains membres sur le choix du pays hôte de la CAN 2025 n’est pas à écarter même si le président de la CAF Patrice Motsepe promet une attribution transparente loin de toute mauvaise velléité.
Et l’Algérie est depuis le départ de Mohamed Raouraoua du comité exécutif de la CAF n’a plus de représentant dans cette instance « névralgique ».
Jadis homme fort de l’instance africaine sous le règne d’Issa Hayatou, Raouraoua avait accédé au conseil de la FIFA pour rejoindre la cour des grands, bien avant Fouzi Lekjaa. Son influence et sa connaissance des arcanes du football africain et mondial protégeait son pays de toutes tentatives « malsaines ».
Et actuellement, l’Algérie désire plus que jamais retrouver les devants de la scène en plaçant des hommes compétents au niveau de ces institutions footballistiques.
Ce réveil n’est -il pas tardif justement pour défendre crânement les chances du pays lors de l’attribution de la CAN 2025 ? La réponse sera connue dans les prochaines semaines voire dans les prochains mois où la CAF prendra une décision finale par rapport au nom du pays devant tenir la phase finale de la CAN 2025.