La Côte-d’Ivoire lance sa campagne ce mercredi face au Mozambique avec l’ambition assumée de conserver son titre continental. Mais à l’heure d’entrer en lice, une absence majeure interroge déjà : celle de Nicolas Pépé, pourtant en pleine forme avec Villarreal.
Sportivement, l’absence de Nicolas Pépé surprend. L’ailier ivoirien réalise un excellent début de saison en Liga, où il s’est imposé comme un titulaire régulier à Villarreal, au point d’être élu joueur du mois d’août. Percutant, technique, capable de faire des différences en un contre un, Pépé reste un profil rare dans l’effectif des Éléphants.
Avec 50 sélections et 11 buts, il faisait partie des cadres expérimentés du sacre continental en 2024. Dans une équipe qui s’appuie souvent sur la vitesse et les transitions offensives, son absence prive la Côte d’Ivoire d’un joueur capable de débloquer des situations fermées, notamment face à des blocs bas. Et face au Mozambique, on pourrait avoir un schéma pareil. La présence de Nicola Pépé aurait pu permettre de surprendre l’adversaire en portant plus rapidement le ballon.
Une attaque déjà fragilisée
Le forfait de Nicolas Pépé intervient dans un contexte offensif délicat. Sébastien Haller, héros du dernier sacre, est absent pour blessure, tandis que Simon Adingra, lui est absent à cette CAN pour un manque de rythme. Dans un groupe F relevé, comprenant le Mozambique, le Cameroun et le Gabon, la marge d’erreur est mince.
Certes, des solutions existent avec Amad Diallo, Yan Diomandé ou encore le retour de Wilfried Zaha, mais aucun n’offre exactement la même combinaison de percussion, de créativité et d’efficacité que Pépé sur l’aile droite. Son expérience dans les grands rendez-vous aurait pu peser lourd dans une compétition où chaque détail compte.





