La CAN 2025 démarre sur un constat fort, les gardiens de but sont déjà au rendez-vous. Dès la première journée de compétition, les portiers se sont illustrés en faisant échec aux meilleurs tireurs, confirmant que ce tournoi pourrait aussi se jouer dans les surfaces.
Lors du match d’ouverture entre le Maroc et les Comores, Yannick Pandor avait donné le ton. Auteur d’une bonne prestation, le gardien comorien s’était notamment illustré en repoussant le penalty de Soufiane Rahimi dès la 11e minute, maintenant les siens dans le match et installant un premier temps fort défensif dans cette CAN.
Ce lundi, la tendance s’est confirmée à l’occasion de Mali – Zambie. À la 42e minute, El Bilal Touré a eu l’occasion de débloquer la situation sur penalty, mais Mwanza en a décidé autrement. Le portier zambien a parfaitement lu la tentative de l’attaquant malien pour préserver le score et frustrer une équipe du Mali pourtant largement dominante.
Deux penalties manqués en deux matches majeurs, dès l’entame du tournoi. Il s’agit d’un signal fort. Dans une CAN souvent marquée par la pression, l’intensité et les détails, les gardiens semblent prêts à jouer un rôle déterminant. Si cette dynamique se confirme, la CAN 2025 pourrait bien devenir la compétition des derniers remparts autant que celle des buteurs.






