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CAN 2025 – Mali : Tom Saintfiet évasif sur la titularisation de Yves Bissouma contre le Maroc

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Tom Saintfiet était devant la presse ce jeudi accompagné de Yves Bissouma dans le cadre du match de la 2e journée face au Maroc. Une présence symbolique du capitaine malien qui n’a pourtant pas levé le doute sur sa participation à ce choc très attendu du groupe.

 

À la veille d’un duel crucial face au Maroc au stade Moulay Abdellah de Rabat, la conférence de presse du Mali a rapidement tourné autour d’un seul sujet : la titularisation, ou non, de Yves Bissouma. Le milieu de terrain de Tottenham, pilier de l’entrejeu malien, traverse une période délicate sur le plan physique, ce qui alimente toutes les spéculations.

 

Tom Saintfiet a volontairement entretenu le flou. Pragmatique, le sélectionneur a tenu à couper court à toute interprétation hâtive : « La raison pour laquelle Yves est là, ici, n’est pas parce qu’il va jouer demain. On m’a demandé trois noms pour les conférences de presse des trois matchs. Il n’y a pas de corrélation entre le joueur qui est proche de moi et celui qui va jouer. Peut-être qu’il joue, peut-être pas. »

 

Un message clair sur la forme, mais volontairement ambigu sur le fond.

 

Au-delà du cas individuel de Bissouma, Tom Saintfiet a replacé cette rencontre dans le contexte global du tournoi. Après un match nul frustrant contre la Zambie lors de la première journée, le Mali se trouve déjà sous pression. « Maintenant, l’intelligence est plus importante que l’émotion. On a créé un problème pour nous-mêmes le premier match. Nous devons être intelligents parce que le tournoi est long. »

 

Cette déclaration illustre la ligne directrice du sélectionneur : gérer l’effectif avec prudence, sans brûler ses atouts trop tôt. La présence de Bissouma, même sans garantie de temps de jeu, reste un levier psychologique fort, autant pour rassurer ses coéquipiers que pour semer le doute dans l’esprit marocain.

 

Entre bluff stratégique et gestion physique, le Mali avance avec méthode. Et dans ce jeu d’échecs face au Maroc, le cas Yves Bissouma pourrait bien être la pièce maîtresse… qu’elle entre en jeu dès le coup d’envoi ou plus tard dans la partie.

 

 

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