Dimanche, le Maroc reçoit les Comores pour le compte du match inaugural de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Un rendez-vous très attendu qui rappelle toutefois que, malgré un avantage historique, certains pays organisateurs ont déjà trébuché dès leur premier match, parfois contre toute attente.
Un avantage historique… mais pas une garantie
Traditionnellement, les pays hôtes réussissent leur entrée en lice à la CAN. Sur l’ensemble des éditions disputées, les organisateurs ont remporté 19 matchs d’ouverture, preuve que le soutien du public et la connaissance des conditions locales pèsent souvent dans la balance.
Mais l’histoire de la compétition montre aussi que cet avantage n’est pas absolu : cinq pays hôtes ont connu la défaite, lançant leur tournoi sur une note amère.
Le Soudan et l’Égypte, des précédents marquants
Le tout premier faux pas remonte à 1957, lors de la CAN inaugurale. Pays hôte, le Soudan s’incline 2-1 face à l’Égypte, ouvrant ainsi une longue liste d’exceptions à la règle.
Il faudra ensuite attendre 1986 pour revoir un organisateur perdre son match d’ouverture : au Caire, l’Égypte, pourtant favorite, tombe 1-0 contre le Sénégal, dans un stade médusé. Une défaite d’autant plus marquante qu’elle survient près de trente ans après celle du Soudan.
Sénégal, Tunisie, Burkina Faso : l’entrée manquée à domicile
La malédiction des débuts ratés frappera de nouveau dans les années 1990. En 1992, le Sénégal, à domicile, s’incline 2-1 face au Nigeria et entame sa CAN sous pression.
Deux ans plus tard, la Tunisie chute 2-0 contre le Mali lors du match d’ouverture de l’édition 1994. Enfin, en 1998, le Burkina Faso subit la loi du Cameroun (1-0) pour son premier match devant son public.
À l’heure où le Maroc s’apprête à lancer « sa » CAN 2025 face aux Comores, ces précédents rappellent une chose essentielle : jouer à domicile offre un avantage certain, mais le match d’ouverture reste un piège redoutable, où la pression peut parfois renverser la logique.






